[AB2] (-278 - -277) Rosas au coeur de bien des préoccupations

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Au cours de l'année -279, la diplomatie Carthaginoise avait su s'allier les bonnes grâces du Roi Bardicos, souverain incontesté des Illergètes, le plus puissant peuple d'Ibérie. Voisin de la cité grecque indépendante de Rosas. Ville fondée par les Corinthiens il y à plusieurs siècles et alliée à Massilia et Syracuse.
Jaloux depuis longtemps des richesses de la cité et furieux de son monopole sur ses terres, Bardicos s'entendit avec Carthage pour supplanter celle ci.
L'ultimatum du roi Illergètes rejeté par la cité,les armes allaient parler. Le haut conseil de Rosoas envoya des demandes pressantes d'aide à ses alliés et aussi à sa lointaine mère patrie de Rhodes.

La flotte Carthaginoise débarqua au milieu du printemps le corps
expéditionnaire commandé par Himilcon, puis établie un blocus par mer
de la cité.
L'armée Illergètes du Roi Bardicos, forte de 20 000 guerriers assiégeait déja Rosas depuis quelques semaines.

L'arrivée du contingent Carthaginois et de ses ingénieurs déclencha les
premières opérations de siège que l'on peut qualifier de sérieuses. Prudemment, lentement mais surement l'étau se resserra rapidement autour de la cité défendue par 7 500
hommes appuyés par la population.

Le Roi Bardicos et le stratège
Himilcon étaient confiants quant au début de l'été une flotte de 100
navires de guerre fut signalée dans les approches du Cap Creus, où est
sise la Cité de Rosas.
Répondant aux appels désespéré du conseil de la ville, le Tyran de
Syracuse, Agathoclès, vieil ennemi des Carthaginois en Sicile venait au
secours de Rosas, sans attendre la décision des Rhodiens et Phocéens
(contactés eux aussi par le conseil de Rosas).
La flotte carthaginoise se porta au devant de sa rivale. Elle
comportait 150 Trières et Quinquérèmes. Durant toute une journée les
deux flottes manoeuvrèrent pour prendre la meilleure position quant, à
la tombée de la nuit, hissant ses voiles en profitant d'une forte brise
de Nord Est, la flotte Syracusaine échappa à son adversaire et pénétra
dans le port de Rosas.
Elle débarqua 6 500 soldats de Syracuse, lesquels renforçaient ainsi fort à propos la garnison qui reprit courage.

Le Roi Bardicos et Himilcon continuèrent néanmoins leur tactique
d'approche prudente et déployèrent bientôt nombre de machines de siège.
Pendant tout l'été la cité fut soumise à un bombardement en règle. les
pertes des assiégés furent énormes, d'autant plus qu'ils avaient tentés
plusieurs sorties hasardeuses.
Vers la fin de l'été, les effets du siège se firent sentir très
fortement, les vivres commençait à êtres restreints et des maladies se
déclarèrent en ville.
Pourtant, au début de l'hiver la cité tenait toujours. Le Roi Bardicos
laissant 5 000 de ses guerriers avec l'armée Carthaginoise dut regagner
sa capitale pour hiverner, promettant de revenir l'année prochaine pour
en finir !
Il semble, en effet, que Rosas au bord de la rupture ne tiendra guère
plus longtemps. A moins que des renforts lui parviennent...

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A la fin de -277, les escadres envoyées par Rhodes revinrent au port ans avoir abordé Rosas.

Après avoir appris que Syracuse n'enverrait pas de nouveaux renforts
cette année, la flotte de Rhodes avait quand même continué sa route
vers Rosas.
En approchant de la cité elle apprit par plusieurs navires marchands
que les combats avait cessés et que des négociations entre Carthaginois
et Rosas étaient en cours...

Peu de temps après, alors que le Cap Creus qui marque l'entrée dans la
baie de Rosas était en vue, la flotte Rhodienne vit se déployer face à
elle près de 300 Trières Carthaginoises.
L'une d'entre elles fit force
de rames vers la flotte Rhodienne en arborant des signaux de paix. Les
émissaires de Himilcon, le stratège Carthaginois informèrent alors
qu'un traité d'amitié et de collaboration existait dorénavant entre
Rosas et Carthage...

La flotte Rhodienne fit alors demi tour...

Le traité confirmait alors que Rosas était devenue membre de l'Empire Punique...