Au Temps des Diadoques
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Au Temps des Diadoques

Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Google Pixel 8a 5G 128 Go + Ecouteurs Google Pixel
469 € 659 €
Voir le deal

 

 [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares

Aller en bas 
AuteurMessage
Olympos
Dieu de l'Olympe
Dieu de l'Olympe
Olympos


Messages : 1878

[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty
MessageSujet: [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares   [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares EmptyJeu 10 Mar - 17:31

-273 La Campagne de Tyras (Ab 2)

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Du haut de la colline qui faisait face à la cité de Tyras, le Ver Cingétorix Céréthrios considérait la ville tapie derrière ses remparts autrefois imposants et maintenant parsemés de brèches réparées à la hâte...

L'hiver approchait et la cité tenait toujours. Malgré le bombardement incessant de ses machines de guerres ("Que Bélénos protège Antigone Gonatas pour nous avoir confié de brillants ingénieurs !" songea le chef de guerre), les conditions épouvantables d'hygiène dans la ville surpeuplée et les multiples assauts de son armée.
Ils tiennent toujours malgré les revers.
Céréthrios eu un sourire satisfait en repensant aux évènements survenus en teres Tyragètes depuis le printemps.

Alors que depuis un an le Keltorix Bolgios négociait patiemment avec les Tyragètes et leur avait accordé le droit de quitter leur sol avec tous leurs biens, ceux ci avaient reniés leur parole !
Puisse Esus les maudirent !
Au lieu de partir ce printemps, le fourbe roi Byrdsa avait été supplier le royaume du Bosphore de venir l'aider et le protéger.
Au printemps, avait débarqué près de la cité grecque de Tyras, maintenant rattachée au royaume du roi Spatokos III de Bosphore, une armée de 5 000 Hoplites renforcée de 5 000 cavaliers Scythes soldé par le roi Spartokos.
Bientôt 5 000 Hoplites arrivèrent en renforts supplémentaires.

L'ennemi était présent en force, avec les troupes de la ville de Tyras (plus de 5 000), la coalition alignait près de 50 000 hommes.
Mais la trahison du roi Byrdsa avait mit tout le royaume de Keltobrogos en une telle rage que de partout se levèrent les guerriers ! les clans, menés par leurs chefs sur leurs chars de guerre ou sur leurs plus belles montures accoururent à l'appel du Keltorix.
Ostoboces, Galates, Boiens, Taursiques, Volsques et Scordisques ! Tous étaient présents...

Envoyant un fort contingent face à la cité de Tyras, là où l'ennemi avait rassemblé son armée, le Ver Cingétorix en personne mena 5 000 de ses meilleurs guerriers à l'assaut de la place forte des Tyragètes qui se tenait au nord du fleuve Tyras, faisant face à la ville grecque du même nom.
Attaquant, portés par la fureur d'Andrasta, le corbeau des batailles et avec la puissance de Taranis, ses guerriers grimpant par un pan de faliase réputé inaccessible pénétrèrent dans la forteresse par surprise et mirent en pièce la garnison !
La campagne commençait sous les meilleurs auspices...

Quelques jours plus tard, toute l'armée rassemblée, Céréthrios fit avancer plus de 40 000 guerriers Celtes dans un tumulte assourdissant. Carnyx hurlant leurs sons de mort et guerriers frappant en cadence les umbos de leurs longs boucliers.
En face c'était le même tumulte chez les Tyragètes du roi Byrdsa ! Les masses Tyragètes, dont certaines armées de la terrible romphaia (faux de guerre à 2 mains) étaient impressionnantes. Le centre de l'armée coalisée était tenue par les Hoplites du royaume de Bosphore, alignés dans un silence et un ordre impeccable. Leurs boucliers, casques et cnéides resplendissant sous le soleil.
Sur les ailes se tenait les étranges cavaliers Scythes.
Ce furent eux qui engagèrent la bataille par une pluie de flèches. La cavalerie Celte chargea !
Les Scythes refluèrent puis tirèrent de nouveau. Esquivant le combat plusieurs fois devant la charge des nobles de Keltobrogos.
Malgré leurs pertes ceux ci poursuivirent leurs adversaires et, bientôt, les Scythes se retrouvèrent coincés entre la mer, les murs de la Cité de Tyras et... les cavaliers Celtes déchainés.
Ce fut un massacre. Les plages furent bientôt rouge du sang des Scythes car le combat entre les petits cavaleirs des steppes faiblement protégés et la lourde cavalerie Celte montée sur les meilleurs chevaux de leurs élevages, bien protégée de cottes de mailels et d'armures de bronze. Les guerriers de Keltobrogos abbataient leurs lourdres épées, inlassablement.
Bientôt, il n'y eut plus de Scythe en état de combattre... Les cavaliers Celtes revinrent vers le centre de la bataille.
Les masses d'infanterie s'étaient rencontrées dans un fracas terrible. Les cris de guerre Celtes faisant écho au péan des Grecques et aux exhortations à Zalmoxes des Tyragètes.
Les Lances et le mur de boucliers des Celtes tenait face aux romphaia et aux hoplites. La Phalange Celte (même si elle n'à que peu à voir avec celles de Macédoine) était une redoutable machine de guerre, révélée aux yeux du monde civilisé.
Et, quand les cavaleirs tombèrent sur les flancs de l'armée coalisée, ce fut la débandade !
Le prix des 2 côtés était élevé et les Dieux accueillirent nombre de braves en ce jour.
On parle de près de 10 000 morts...

Débandée, l'armée du roi Byrdsa se réfugia derrière les murs de la cité de Tyras...

Le siège commença rapidement car, oh surprise ! les troupes de Keltobrogos déployèrent bien vite des machines de guerre pareilles à celles qu'utilisent les grecs. Celles ci construitent et maniés par des ingénieurs Héllènes ravagèrent les murailles de la cité.
Mais cette dernière, ravitaillée par la flotte du royaume de Bosphore tint face aux assauts incessants.

Voila déja plusieurs mois que la place est assiégée et les pertes dans les 2 camps sont terribles, surtout dans la ville où s'entassent Tyragètes, Scythes et Grecs.

Le fruit sera bientôt mur, songe Cerethrios...


Dernière édition par Olympos le Sam 1 Sep - 17:54, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://temps-des-diadoques.forumactif.fr
Olympos
Dieu de l'Olympe
Dieu de l'Olympe
Olympos


Messages : 1878

[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty
MessageSujet: Re: [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares   [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares EmptyJeu 10 Mar - 17:34

Eté 272 Embouchure du Tyras. (Ab 2)

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Le Keltorix Bolgios campé sur ses jambes dans l’orage qui venait d’éclater écarta ses bras et loua ses Dieux !
Tyras était sienne ! Et Taranis par ses éclairs saluait sa victoire !
Tyras brulait ! Livrée au pillage de ses guerriers !
Tyras serait rasée ! Et lui, Bolgios riait en remerciant les Dieux !


Tout l’hiver s’était passé dans une tranquillité toute relative, ponctuée de loin en loin par des coups de main et des escarmouches.

Puis, avec le printemps, Bolgios et son Ver Cingétorix Céréthrios, avaient décidé qu’il était temps d’en finir avec l’orgueilleuse cité.

Déjà l’on annonçait que les navires Grecs débarquaient sur les côtes des forts partis de Tyragètes qui harcelait sans répit les Keltoi.
Déjà, les Scythes de Tyras s’agitaient.
Déjà le roi des Odryses avait envoyé un ultimatum au Keltorix.
Déjà les premiers mercenaires soudoyés par l’argent grec débarquaient des navires du Roi Spartokos, souverain du Bosphore et ennemi tenace.
Et, enfin, les guetteurs annonçaient que la flotte venue de Sparte, orgueil de la Grèce était en vue,
transportant ses hoplites d’élite aux capes rouges en son sein…

« Allons, Keltoi ! Par Lug, par Taranis, par Camulus et Esus ! Au combat !! ».

Depuis la fin de l’hiver des contingents innombrables provenant des terres Celtes des Balkans et de la plaine du Danube n’avait cessés d’arriver ! Avides de gloire, de terres et de butin !


Bolgios savait pouvoir compter sur près de 80 000 Hommes. Et parmi eux quelques centaines de mineurs du Harz, qui avaient déjà commencé à creuser plusieurs sapes sous les murs de la cité.

Cette dernière, âprement défendue employait tous ses habitants à colmater les brèches faites quotidiennement par les machines de guerre servies par les grecs antigonides, tandis que son
ravitaillement lui parvenait par une noria de navires dépêchés par le Roi Spartokos depuis Chersonese.


« Ô Keltorix ! Les Sacrifices ont plus aux Dieux ! Camulus nous assistera ! Tu peux ordonner l’attaque ! » conclut le Grand Druide.

Alors, des collines boisées environnant la cité sortirent, par dizaines de milliers, les guerriers Celtes !
Nus et peints ! Hurlant à pleins poumons et frappant leurs boucliers dans le tumulte grandissant des carnyx et des tambours de guerre… La terre en trembla.


Sur les remparts de Tyras, symbole de la civilisation face à la barbarie, le Stratège Spartiate Xenophon prenait conscience de l’impossibilité de mener à bien la tâche qui lui était confiée.

« Roi Byrdsa, Stratège Pairisades, la cité est perdue. Nos murs ne sont plus que ruines et j’entends les coups sourds des tunnels creusés par nos ennemis. Evacuer ceux qui le peuvent et préparer à mourir ceux qui le doivent ! Je garderais avec moi 2 Lochoi pour obéir aux Lois de Sparte et vais renvoyer les autres à mon roi.»

Tandis que Pairisades supervisait l’évacuation, prévue et organisée de longue date, le roi Byrdsa se para de sa plus belle armure d’or et réunie sa garde devant la porte principale de la cité.


Quant l’assaut se déclencha le lendemain à l’aube et que, minés par les sapes les murs s’écroulèrent en maints endroits, Spartiates, Tyragètes, Mercenaires Grecs et soldats du Bosphore étaient prêts au sacrifice.


Et les Dieux furent contents !
Braves tombant en emportant d’autres braves dans la mort ! Femmes offrant leurs poitrines et leurs enfants aux coups des envahisseurs ! Ambacts Celtes rejoignant le cœur léger leur mythique Tuatha, emportant avec eux nombreuses têtes ennemies ! Que de sang ! Et bientôt que de fumée !
Car une fois l’ennemi dans la place, la ville fut livrée au pillage et à la destruction alors même que ses défenseurs luttaient encore !

Le Roi Byrdsa, entouré de ses fils et de ses gardes fit ouvrir la porte de la cité et se rua sur l’ennemi, luttant longtemps avant de succomber sous le nombre. Sa tête fut déposée aux
pieds du Keltorix par un chef de clan Boien nouvellement arrivé.

Les femmes du roi tinrent également leur rang. Sautant dans les flammes du palais, sur les marches duquel Xénophon, Stratège de Sparte faisait retentir une dernière fois le cri de guerre de sa Cité avec ses 1 200 Hoplites.

Leur péan chanté en un ultime défi, les Spartiates joignirent leurs boucliers, baissèrent leurs lances et attendirent l’assaut de la vague Celte qui, jaillissant des rues en un torrent d’acier, venait les submerger.

Le rocher tint une fois, puis deux avant d’être engloutit par la charge des Ambacts Royaux, bardés d’acier que Ceretrhios venait d’engager…

C’était la fin. Les navires réussirent à évacuer vers Chersonese plus de 30 000 réfugiés et à peine 10 000 Combattants.

Le pillage dura sept jours pleins !

Les prisonniers Tyragetes et Grecs furent aveuglés avant d’êtres vendus comme esclaves pour les mines.


Les femmes et enfants furent acheminés vers l’intérieur du Keltobrogos pour êtres également vendus afin de servir au peuplement du royaume.

Les quelques hauts nobles Tyragetes et survivants de la famille royale ainsi que les membres du Conseil de Tyras capturés furent offerts en sacrifices aux Dieux, brulés vifs en un grand brasier sacrificiel.


Enfin, débuta alors ce que Bolgios avait fait serment de réaliser. La ville de Tyras commença à être rasée jusqu'aux fondations…


Dernière édition par Olympos le Jeu 10 Mar - 17:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://temps-des-diadoques.forumactif.fr
Olympos
Dieu de l'Olympe
Dieu de l'Olympe
Olympos


Messages : 1878

[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty
MessageSujet: Re: [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares   [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares EmptyJeu 10 Mar - 17:37

-272 Dioscourias, tombeau des Scythes du Caucase (Ab 2)

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

En -272, les Scythes du Caucase entrèrent en force sur les terres de la
ville de Dioscourias, terre éloignée du royaume de Bosphore.
Pillant et razziant comme à leur habitude il ne s'en tinrent pourtant
pas à leur stratégie habituelle et ne s'enfuirent pas au fond des
Steppes une fois leur forfait perpétré.

Ils marchèrent contre la ville et en commencèrent le blocus. Ne
disposant d'aucune infanterie nid 'aucune engin de siège il n'était pas
question pour les cavaliers des steppes de mener un siège et encore
moins un assaut.

Certains marchands rapportèrent que les Scythes (au nombre de 25 000 au
moins) semblaient attendre... Un évènement ? Un signe de Targitaos ou
de Paios, leurs héros et dieux majeurs ?

En tous cas, ce fut la flotte du Pont, menée par le Roi Mithridate en personne qui vint au secours de la Cité.
Débarquant 10 000 de ses Soldats et le contingent Celte de Brennos,le
Roi du Pont, rassembla les troupes de la Cité et attaqua par surprise
les Scythes qui ne s'attendaient pas à une offensive !

Ce fut un carnage !! Surpris démontés dans leur camp, les Scythes
furent massacrés. On raconte que plus de 10 000 d'entre eux furent tués
ou capturés et emmenés en esclavage ! Leur chef Arpoxaïs fut tué par le
Chef des Keltoï Brennos, lequel lui trancha la tête et s'avança sur son
char en brandissant son macabre trophé jusqu'aux confins du territoire
de la cité et y défia les Scythes qui avaient fuis...
Mais nulle réponse ne vint des steppes infinies....

Le Roi Mithridate accueillit en libérateur parade maintenant en ville
et y est célébré en libérateur. Restituera t il la cité à son légitime
propriétaire ? Le Roi Spatokos III du Bosphore...
Revenir en haut Aller en bas
https://temps-des-diadoques.forumactif.fr
Olympos
Dieu de l'Olympe
Dieu de l'Olympe
Olympos


Messages : 1878

[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty
MessageSujet: Re: [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares   [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares EmptyJeu 10 Mar - 17:40

-271 Plaines d'Olbia du Pont. (Ab 2)

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Alors que les ruines de Tyras étaient encore fumantes et le royaume de Keltobrogos encore très jeune, il eut été sage pour Bolgios Keltorix de marquer une pause.
Au contraire ! la sagesse était d'aller de l'avant, pareil au char solaire de Lug, toujours en mouvement !

Bolgios Keltorix avait bien préparé sa campagne et espérait bien que Olbia lui ouvrirait ses portes dès l'apparition de son armée sous ses murs.
De solides accointances dans la place lu lui avait promis. Subjugués par la réputation d'invincibilité des Keltoi et les promesses de leur Rix, plusieurs haut membres du conseil des marchands d'Olbia complotèrent pour ouvrir les portes et livrer la garnison que le royaume de Bosphore venait de déployer en ville après de nombreuses tractations.

En outre, le Keltorix avait fait reconnaitre les itinéraires, contacté les tribus Scythes locales et rassembler des réserves de nourriture pour son opération.
Aussi est ce à la tête de 50 000 Guerriers du Keltobrogos qu'il se mit en marche soudainement aux derniers jours de l'été.
En quelques jours, l'armée, menée par l'Orgetospartoï, Cerethrios, longeant la mer, traversa les terres des Scythes de Tyras et de ceux d'Hyspanis et déboucha comme une tornade sous les puissants murs de Olbia du Pont.

Après un échange de signaux convenus, l'avant garde Celte pénétra en ville peu avant l'aube, franchissant les lourdes portes de la Cité et s'empressa vers la forteresse endormie.
Endormie ? En apparence ! Car bientôt les murs de celle ci se couvrirent de troupes tandis que les portes de la cité se fermaient pesamment...
Ceux qui devaient livrer la Cité avait été démasqués depuis déja plusieurs lunes par le puissant Logokos, membre éminent également du conseil d'Olbia, maître du commerce avec les Scythes du Borysthène et donc riche, immensément riche... Et, également, depuis peu gouverneur de la cité pour le compte du Roi Spartokos de Bosphore !

Coincée dans la ville l'avant garde Celte fut écrasée par les troupes d'Olbia et les les importants renforts envoyés par le Roi Spartokos.
Les Keltoi savaient vaincre et piller ! Le monde le savait maintenant. Mais ils savaient aussi mourir pour la gloire d'Esus et de Camulus !
Et les 10 000 Guerriers coincés dans le cité emportèrent beaucoup d'Hellènes avec eux.

Dehors, le Keltorix et son Ver Cingétorix commençait à se préparer à l'assaut et à déployer le reste de l'armée quant, de l'orient, du septentrion et du ponant se leva un nuage de poussière dans les plaines
d'Olbia.

Les Scythes !

Alliés du Royaume de Bosphore et gardiens jaloux de la cité d'Olbia qui draine leur commerce ! Scythes du Borysthène, Scythes d'Hypanis sous le commandement de leur Qâghan Barruta et même les Scythes sédentaires Alazones accourus à l'appel de Logokos !

Bien sur, la soudaineté de l'avance des Keltoi ne leur avait pas permis de mobiliser toutes leurs multitudes,mais c'était tout de même près de 30 000 cavaliers qui couvrirent la steppe avant de noircir le ciel de leurs traits.

Le choc fut terrible pour l'armée Celte. Mais, aguerris par 10 ans de batailles et forts de leur science du combat, les guerriers du Keltorix firent front malgré les pertes importantes.
Leur infanterie repoussa les charges et se blottit derrière ses boucliers. Leur cavalerie chargea lourdement, chassant les cavaliers Scythes à défaut de les rattraper.

Mais bientôt, après près d'une journée de combat et de bravoure, l'armée du Bosphore, renforcée de celle d'Olbia et de mercenaires loués à prix d'or déploya hors des murs ses phalanges d'Hoplites et ses
unités de Peltastes.
Le mur de boucliers grecs s'avança. Contraignant le Ver Cingétorix Cerethrios à reculer pour ne pas être encerclé.
Sous les flêches des Scythes et les coups de boutoirs des grecs, les Celtes rendirent coup pour coup et tinrent jusqu'à la nuit.
Celle ci leur permit de repartir vers Keltobrogos tandis que les corbeaux s'abattaient en nuée sur le champ de bataille. On dit que plus de 30 000 Hommes y perdirent la vie...

Malgré le harcelement incessant des Scythes, l'armée Celte parvint en ordre jusqu'au fleuve Tyras, les Scythes de la tribu des Neures du roi Barlas, tout comme ceux de celle des Agathyres, plus connus sous l'appelation de Scythes de Tyras, les laissèrent passer sans encombres.
Se peut en vertu d'accords réçents, se peut aussi parce que l'armée de Keltobrogos avaient encore des crocs bien aiguisés...

L'automne approchait et Samhain avec. Derrière le fleuve Tyras, les guerriers du Keltorix pourrait passer l'hiver.

A Olbia, le nouveau gouverneur Logokos fêtait sa victoire et comblait de présents ses aliés Scythes !
Revenir en haut Aller en bas
https://temps-des-diadoques.forumactif.fr
Olympos
Dieu de l'Olympe
Dieu de l'Olympe
Olympos


Messages : 1878

[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty
MessageSujet: Re: [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares   [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares EmptyJeu 10 Mar - 17:42

-269 Les Steppes du Tyras (Ab 2)

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Après l'échec devant Olbia, il semble que les Keltoi envisagent une progression plus lente dans les steppes....
Leurs voisins immédiats les Scythes du Tyras, pas vraiment ennemis mais pas vraiment alliés ont bien tentés de leur faire renoncer à passer le Tyras et à remonter le cours de celui ci par de longues palabres. Mais les atermoiements, promesses et menaces de leur principal chef de clan des terres du Tyras, Barlas, ont finies par lasser le Keltorix.

Les Keltoi ont donc de nouveaux franchis le Tyras et remonte le cours de celui ci vers le coeur du pays des Scythes du même nom.
La progression est lente et se déroule entre le nord du fleuve tyras et le fleuve Pruth plus au sud ouest.
Les Keltoi laissent comme alternative aux clans Scyhtes de se soumettre ou d'êtres détruits...
La plupart des clans se replient dans les steppes, quelques uns
combattent, très peu se soumettent.
La tactique de l'armée Keltoi est très élaborée.
Ils contrôlent ou même empoisonnent les points d'eaux
Ils traquent les troupeaux et les capturent.
Ils attaquent les campements laissés sans protection
Ils défient les Scythes depuis les Kourganes (nécropoles Scythes) qu'ils viennent occuper...

C'est une campagne épuisante et une forme de combat à laquelle les guerriers Celtes sont très peu habitués. Passés les rares bons moments (pillages,
capture des troupeaux et les quelques combats), l'ennui et la lassitude
gagnent vite les guerriers de Keltobrogos...
Néanmoins en deux ans une bande de terre entre le Tyras et le Pruth à pu être "dégagée" des clans Scythes du Tyras,
quelques colons Celtes s'y sont même implantés.
Le gros des clans Scythes du tyras est remonté vers le nord mais
nombreux sont les escarmouches et raids sur les marches du
Keltobrogos...
Revenir en haut Aller en bas
https://temps-des-diadoques.forumactif.fr
Contenu sponsorisé





[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty
MessageSujet: Re: [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares   [AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[AB2] (-273 - -269) Et le royaume du Bosphore connu les Barbares
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Au Temps des Diadoques :: A travers le Temps et l'Espace :: La Calame du Sage :: Antiquae Bellum 2-
Sauter vers: