Au Temps des Diadoques
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Au Temps des Diadoques

Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 -755 Complot ou coincidence ?

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Heraion
Aritocrate
Aritocrate
Heraion


Messages : 456

-755 Complot ou coincidence ? Empty
MessageSujet: -755 Complot ou coincidence ?   -755 Complot ou coincidence ? EmptyVen 6 Mai - 15:32

La nouvelle avait ulcéré Sébastos. C'est pourquoi il se rendait ce matin dans le cachot. Le gardien marchait d'un pas lourd, comme s'il avait pris l'habitude de jouer avec ses pensionnaires, car c'est ainsi qu'il les appelait. Les fines gouttes d'eau trahissaient l'humidité envahissante des lieux. Le silence régnait en maitre en ces lieux, un seul mot et vous étiez privé de votre ration, ou bien soumis à l'un de ces jeux de mots plus ou moins fins du gardien qui occupaient les journées bien mornes. Sébastos, suivi de quelques soldats, d'un enquêteur, suivant le maitre des lieux, vint voir trois suspects arrêtés deux journée plus tôt. Il les jaugea, ne dit aucun mot. Le visage froid ne laissait aucune émotion transparaitre, d'un coup de tête il dit un seul mot à son enquêteur, Sébastos repartit avec un garde. L'enquêteur repartit lui aussi après avoir observé les trois prisonniers et une fois sorti.

« Il faudra amener les trois suspects dans une salle discrète du palais. Veille à ce que tous puisse venir, j'en ai vu une qui a été repêché, il ne faudrait pas qu'il s'échappe à nouveau.
- Ce sera fait, dit en acquiesçant le geôlier.
- Cela dit, il y en a un qui me semble innocent, un qui est déjà condamné quoiqu'il arrive, et le dernier … »


Un long silence coupa ces brèves paroles, laissant chacun à sa réflexion. Les deux serviteurs de la ville se séparèrent sans dire autre chose qu'un bref « au revoir ». L'enquêteur se mit au travail, une grave crise politique devait être résolue, il alla rejoindre Sébastos pour faire le point de ses premières impressions.

Interrogatoires en série

Ce fut une vielle connaissance qui arriva en premier. La garde pour le transfert fut doublée lors de son voyage discret vers le palais. Les suspects étaient interrogés dans une salle assez grande mais sans ouverture, cachées au fin fond du palais. Petros fut attaché au mur par de puissantes cordes râpant la peau. Il avait vécu pire, mais entrevoyait déjà des choses plus humiliantes à l'avenir. Une fois attaché en bonne et due forme, il vit l'enquêteur et Sébastos arriver. Un siège fut donné à l'Hégéomai, l'enquêteur préférant se tenir debout.

« Comment va tu Petros ? Il me semble que tu sois toujours en aussi bonne forme ! »

Le ton de Sébastos était ironique.

« Il ne le restera pas si il ne répond pas bien aux questions, Hégéomai. Maintenant, comme nous en sommes convenu, seul moi parlera. »


Sébastos balança la tête de bas en haut, Alethos posa sa première question:

« Tu était ou il y a deux jours ?
- Dans mon cachot.
- Ton cachot ? Tu veux dire jusqu'au matin mais après ?
- Vos gardes sont mauvais, c'est tout. Une bande armée de 5 hommes sont intervenus et m'ont emmené.
- Tu veux dire sauvé.
- Je n'ai rien demandé
- Quand tu prêchais sur l'agora, ne souhaitais tu pas que des individus agissent de la sorte ?
- Dans ce cas, il s'agit d'un riche citoyen employant des mercenaires. Et vu la gravité du procès qui allait être institué, celui ci devait être encore plus riche pour oser troubler un événement si important.
- Qu'a tu entendu ?
- A vrai dire, pas grand chose. Ils communiquaient entre eux par signe. Je n'ai pas entendu une seule parole. Je n'ai pu voir le chemin car j'ai été bandé au niveau des yeux. Je me suis réveillé dans une pièce dans un coin de la ville assez animé. Je suis resté tout seul sans voir personne jusqu'à ce que vous me retrouviez.
- Çà ne te paraît pas trop simple ?
- C'est pourtant la vérité.
- La pièce était vide n'est ce pas ?

- Oui !
- Ce sera tout pour l'instant. »


Petros fut rapatrié dans sa cellule. Ce fut l'autre détenu qui fut interrogé. L'homme était d'apparence modeste, et se nommai comme tailleur de pierre.

« Quel est ton nom ?
- Viktor, tailleur de pierre.
- D'ou viens tu ? Je suis citoyen heraiote. Mon père était un ancien marchand.
Ancien marchand ?
- Oui, à un moment, lors d'un prêt à la grosse aventure, un navire affrété par ses soins s'est échoué avec sa cargaison au large de Chios. Une tempête avait fait rage. IL a été ruiné du jour au lendemain perdant son statut, et ne pouvait plus assumer son rang ainsi que les dépenses qui en découlait. Il est donc partit avec ce qui lui restait pour émigrer dans une cité mineure, pour acheter une terre à moindre prix pour se refaire. Je suis resté ici car ma cité comptait plus qu'un lopin de terre dans un trou perdu.
- Ou était tu il y a deux jours ?
- Dans ma maison.
- Tu veux dire celle que tu loue ?

- Oui, effectivement, et elle est assez ancienne. Certain coins du mur sont encore arrondis contrairement aux autres maison des alentours. C'est un lot de quatre maison collées les unes aux autres. Nous avons chacun une pièce et elle sont souvent enfumées. Il faut parfois sortir pour ne pas s'étouffer.
- Je ne suis pas la pour parler logement, personne ne peut donc vérifier ce que tu dis.
- Nous sommes un quartier populaire, rongé par la faim, nous ne sommes donc pas trop aux petits soins des uns et des autres.
- Quand a tu été arrêté ?
- Une bagarre a éclaté sur l'agora, je n'ai pas eu de chance, je suis passé à coté et les gardes m'ont emmené.
- Ça ne te paraît pas facile ?
- Je ne dis que la vé...
- Ce n'est pas la peine d'insister. Tu avais bien un but non en allant sur l'agora ?
- Je devais rejoindre un ami, mais le point de chute était plus au sud vers la pointe d'Héraion.
- Et qui est cet ami ?
- Un ancien ami de mon père qui m'a aidé à remonter la pente.
- Dans ce cas, donne nous son identité, je vérifierais ce que tu dis. Entre temps tu restera à coté. »


Alethos, restait impassible lors du transfert du prisonnier. Sébastos se leva, il avait utilisé une tenue lui donnant de l'autorité, même s'il était silencieux. Les deux hommes ne parlèrent que dix minutes plus tard.

« Nous avons peu d'indice pour l'instant. Tes hommes ont-ils bien arrêté tous les protagoniste de la bagarre ?
Oui, les alibis ont été vérifiés un à un. Et chaque personnes pouvant être innocentes ont été relâchées. Mais nous avons une liste au cas ou.
Bien, Je ne pense pas que le troisième suspect doivent être interrogé pour l'instant. Attend donc de vérifier ce qu'a dit le tailleur de pierre. Et tiens moi au courant le plus tôt possible. »


Une nouvelle piste


Alethos partit donc vérifier si le jeune Viktor alait bien voir une connaissance. Il se dirigea vers le quartier aristocrate de la ville. Les avenue bien entretenues, aérées, différaient bien des taudis qu'il avait l'habitude de fréquenter. « N'oublie pas, quand bien même tu agis en mon nom, il faut que tu respecte l'étiquette du à un aristocrate. Oublie tes paroles frustes, tu n'a pas affaire à de simples citoyens. ». La demeure d'Ishuros impressionnait dès le premier regard, un serviteur fit attendre l'enquêteur, lui indiquant qu'il devrait malgré tout patienter un peu.

« Citoyen Alethos. Ainsi tu est envoyé par notre Hégéomai ?
- Oui, je viens pour voir si un de tes amis n'est pas injustement emprisonné.
- Qui donc ?
- Viktor, le fils d'une ancienne famille de notre cité.
- Je devais le rencontrer, mais une bagarre a eu lieu. Il a dû avoir la bonne idée de la fuir et n'a donc pu venir. Ca ne presse pas.
- Mais il était bien prévu que vous vous rencontriez.
- Je le confirme !
- Est ce trop indiscret de demander la teneur de la discussion prévue ?
- Je ne pense oui, et vous ne pourrez pas m'y contraindre. En tout cas, cela ne met pas en danger les intérêts de la cité.
- Je me contenterais de votre réponse. »


En repartant, Alethos sentait des pas derrière lui. Il garda un rythme tranquille, faisait mine d'admirer les riches demeures. Un homme pas très haut, mais peu discret bien que faisant des efforts , le suivait depuis quelques centaines de mètres. Arrivé à un croisement, il prit le chemin de quartiers qu'il connaissait comme la paume de ses mains. « L'abruti, il me suit ! Encore deux ou trois rue et il est à moi ! ». Au détour d'un rue étroite il se cacha dans un abri à amphore, l'inconnu passa devant lui sans s'en rendre compte. Puis il reprit la course, et piégea son poursuivant. Ce fut un feu de paille. Il s'agissait d'un serviteur d'Ishuros qui vint lui apprendre que son employeur croulait sous les dettes. Seul le statut de sa famille lui épargnait une honte trop grande et trop voyante. Son maitre semblait vouloir emprunter de l'argent à Viktor, qui depuis la faillite de son père, était très peu dépensier. Alethos décida de rentrer au palais et de faire son rapport. Viktor semblait bien innocent, il demanda à ses enquêteurs de chercher auprès de qui Ishuros était redevable. Quoiqu'il arrive, cette information sera toujours utile un jour. La journée touchait à sa fin, il alla se coucher.

Le Denouement

Il n'eut pas trop de mal pour avoir son information. Ishuros était redevable d'un bien grand nombre de personnes. Mais deux personnes semblaient être ses créanciers principaux. Le nom du premier était Moros dit le fou. Il sut tout de suite de qui il s'agissait, il se souvenait de cet individu, riche forcement originaire d'une famille prestigieuse, mais dont on savait rien. La famille en question camouflait ce secret. Un doute le prit, il regarda la liste des prisonniers, mais il ne figurait pas dedans. Il alla voir tout de même les gardes ayant procédé aux arrestations. Moros avait bien été appréhendé, mais en aucun cas emprisonné. Il décida d'enquêter plus sur Moros.


Viktor croupissait toujours dans ce cachot humide. En comptant les jours, il s'aperçut qu'il était emprisonné depuis trois jours. Son voisin de cellule, pas le fou qui croyait à Zeus comme dieu unique, mais l'homme de main, payé pour faire payer les dettes, avait été transféré au palais depuis son retour au cachot. Pendant ce temps au palais, une conversation dans un style décontracté s'engageait entre Sébastos, Alethos et le troisième prisonnier.

« Tu me confirme donc bien ce que j'ai trouvé sur le terrain. Ce fou est un illuminé des chiffres.
- Oui je le confirme. Quand je suis rentré dans le contre-espionnage pour savoir qui devait quoi à qui, j'ai été engagé par lui. Il connait les dettes par cœur même pour le moindre drachme. Que vous ayez une seule échéance non réglée, et vous voilà avec un de ses hommes à vos trousses. Ce qui fait que les personnes qui empruntent auprès de lui sont les plus désespérées.
- Ça confirme pourquoi Ishuros l'est aussi.
- Oui, parfois il est venu avec moi. Et Il s'est battu avec un des ses clients. Son vêtement a été déchiré, c'est vous dire parfois avec quelle intensité il se bat pour ses intérêt, mêmes maigres.
Sébastos, devons nous l'arrêter ?
- Oui mais faites le manière discrète. Quand à toi, tu sera affecté à autre chose désormais. Tu a été très utile dans cette enquête. Tu ne mérite pas de croupir dans de sombres cachots.
- Je vous remercie Noble Sébastos. »


Petros revenait enfin dans la salle d'interrogatoire. Mais il se figea dès son entrée.

« Tu semble inquiet Petros ? Tu ne nous pas dit que tu avais des dettes.
- Si peu !
- Pas avec lui, le si peu n'a pas de valeur. Un drachme est un drachme. »


Moros le fixait avec son regard monotone.

« Oui j'ai eu des dettes, et voilà, mais ça s'arrête la. Je n'ai rien à voir avec l'agression de Gnesios le Nomothetes.
- Nous le savons, mais il fallait que tu le reconnaissent malgré tout.
- Tu peux disposer, tu va rentrer dans ta cellule, et tu attendra ton jugement pour tes actes blasphématoires. »


Alethos se retourna vers Moros, impassible, malgré la manière dont les liens furent serrés.

« Tu seras accusé de la tentative de meurtre Moros.
- Et alors, il me devait de l'argent.
- Gnesios ?
- Oui, il n'a pas payé ! »


Moros n'en dit pas plus. Un peu plus tard Sébastos, au courant de tous les rebondissements et une fois Viktor libéré, vint s'entretenir avec son ami convalescent. Gnesios avait bien contracté une dette, mais un décès familial et un message blessé empêchèrent l'information de circuler à temps. « Cela n'aurait pas changé grand chose » lui avait dit Sébastos. Il n'y avait donc pas de complot, seulement un fou trop prêt de ses deniers. Gnesios rajouta cependant quelque chose.

« Le fou avait une tache de naissance sur l'épaule, personne ne l'a vu jusqu'à présent, sauf notre contre-espion. Elle était ronde et de la taille d'un pouce. »

Sébastos eut un sursaut, d'un pas bref il se rendit à la maison de famille de Kephalos, son opposant politique. Il était dans son rythme habituel, entre les affaires de la cité, celle de sa famille. Sébastos lui demanda si son épaule avec la tache de naissance allait mieux depuis le dernier combat de lutte au gymnase. Il lui répondit que oui. Il faudra creuser cette piste se dit il intérieurement.
Revenir en haut Aller en bas
Sparte
Citoyen
Citoyen
Sparte


Messages : 166
Localisation : Souppes

-755 Complot ou coincidence ? Empty
MessageSujet: Re: -755 Complot ou coincidence ?   -755 Complot ou coincidence ? EmptyVen 6 Mai - 16:18

Joli réçit !
Revenir en haut Aller en bas
Heraion
Aritocrate
Aritocrate
Heraion


Messages : 456

-755 Complot ou coincidence ? Empty
MessageSujet: -753: suite de Complôt ou coincidence   -755 Complot ou coincidence ? EmptyJeu 2 Juin - 19:04

- 753 vers la fin du printemps

Encore une journée de plus dans ce cachot humide. petros ne comptait plus les jours tellement ses prières envers zeus lui paraissaient inePficaces. "Comment se fait-il que tu me laisse dans la peine ? Moi qui ne fait que t'honorer à ta juste valeur. Veus-tu faire de moi un martyr ? J'y suis prêt, mais dans ce cas le temps me parait bien long.". Le geolier continuait de se moquer de ses pensionnaires, l'été pointait le bout de son nez, et Petros imaginait les foules enchantées par le retour des beaux jours. La nourriture demeurait toujours aussi infecte et il attendait sa dernière heure, comme cela lui fut confirmé lors de son procès. Il avait été condamné à mort, mais la date devait être fixé par l'Hégéomai. Celui ci prenait un malin plaisir à décaler les dates. Le travail de Petros sur lui même était à chaque fois à refaire. Cela n'empechait pas les hommes de converser ensemble, d'autre chose que de religion. La journée fut difficile, il fut pris en sympathie par le geolier qui l'affubla du joli nom de Petra, multipliant les blagues sur l'infériorité des femmes à son encontre et le considérant comme tel. Il prit sur lui, et essaya de rester stoique face aux rires de ses compagnons de cellule. Le soir, le geolier devant être lassé de ses effets faciles, il put gouter à une paix relative. Quelques insectes lui parcouraient la peau, mais il se sentait bien. Soudain un vacarme retentissant troubla le calme de la prison. Ce qui semblait être un groupe d'homme en arme dévalait les couloirs, criant un nom qu'il connaissait bien, le sien. Il ne pensa en aucun cas au geolier a qui furent destinées une bonne dizaine de fleches. Un petit groupe de trois hommes tapa enfin à sa porte. Soulagé, Petros cria de toutes ses forces. La porte enfoncée, il se présenta à ses sauveurs. L'un d'eux sortit aussitôt un couteau et fonça sur Petros.

Sébastos sut très vite que la prison fut assaillie. Très réactif, un groupe d'homme de l'armée vint sur place. Filant à toutes allure dans les couloirs, les soldats tuèrent qui voulait bien s'opposer à eux et, s'il le pouvaient, apprehendaient les voyous qui avaient osé s'attaquer à une prison d'Etat. Ils arrivèrent enfin vers le secteur prioritaire. trois hommes se postaient près de la porte du cachot de Petros. un archer décocha rapidement deux fleches qui firent mouche. Le groupe de soldats s'approcha de la porte et virent Petros luttant avec rage contre son assaillant lui tenant des propos nets et précis. "Tu dois être libéré et trouver ta place auprès de Zeus l'unique". Petros ne semblait pas être enclin à la mort. Le tueur fut arreté. Plus tard Sébastos vint le voir.

"Comment te sens tu ?
- Comme un homme qui a failli se faire assassiner.
- Savais tu que tu avais des fidèles ?
- Non !
- Nous allons enquêter, mais j'attend le bon moment pour t'executer. Heureusement que tu étais sous surveillance, je ne tiens pas à ce qu'on me vole ta mort."


De retour au palais, Sébastos demanda des nouvelle d'Alethos. Gnesios lui répondit qu'il était bien arrivé à Corinthe. "Espérons donc qu'il trouve ce que je lui ai demandé."

*
* *


Aléthos arrivait enfin vers Corinthe au blanc rempart. Il pouvait distinguer la ville basse en contrebas de l'Acrocorinthe. Il avait rendez vous avec Amyntas, un contact corinthien en qui Sébastos avait confiance ainsi que Cylepsos. Attaché au quai, le bateau stabilisé, Alethos entrepris de monter l'allée du Lechaion pour se rendre au temple d'Apollon. Le policier corinthien ne semblait pas être plus agé que lui. Les deux enquêteurs se reconnurent vite. Il etait grand, le teint hâlé et le front légèrement dégarni. Il avait un regard brillant d'intelligence mais le sourire désabusé des hommes qui fréquentaient la noirceur des hommes. Ses bras étaient musclés et ses mains couturées de cicatrices comme celles d'un ancien lutteur. Ils partirent dans un endroit plus discret. Alethos ayant faim, ils prirent le route vers les magasins en passant devant le temple d'Héra, puis dévièrent vers une maison d'apparence commune.

"Bienvenue à Corinthe, Enquêteur Alethos.
- Merci de votre acceuil
- Quel est donc l'objet de ta venue ?
- Je recherche une ancienne sage femme d'une famille puissante d'Héraion. La plus grande discrétion est demandée et nous avons eu la parole de Cylepsos.
- Quelle grande famille a-t-elle aidée ?
- La famille de Kephalos.
- c'est donc une affaire très grave. Quelles sont les raisons ?
- C'est la que s'arrètent les explications.
- Soit ! commençons donc nos recherches."


Il fallait donc chercher une certaine Genna. Cette femme fut l'une des sage-femme les plus en vue à une certaine époque. Son contact avec les femmes et ses compétences subjuguaient les familles qui faisait appel à elle. Puis elle disparut un jour de la circulation. Ce fut au moment d'un jour funeste pour la famille de Kephalos, lorsqu'il perdit son jeune frère. Peut-être en savait-elle trop ?

*
* *

Le prêtre se tenait debout dans la cave. un disciple masqué vint à lui.

"Nous ne serons que cinq aujourd'hui contre une quinzaine d'habitude."

Le prêtre aquiesça, le disciple opina de haut en bas et partit. Il regardait la petite statute de zeus en bois. "Un jour nous aurons une statue plus grande, peinte, en pierre, qui rendra vraimment honneur à ta grandeur Zeus unique.". Les cinq disciples arrivèrent, la cérémonie pouvait commencer.

*
* *
Amyntas et Alethos arrivèrent devant une maison modeste. en frappant il virent un homme plutôt agé.

"Vous êtes ?
- Des connaissances de connaissances très anciennes.
- J'ai été averti, rentrez vite.
Prenant des précautions, le viel homme prit un couloir droite, monta un escalier. Une fois arrivé au toit, il enjamba le muret et redescendit les escaliers. dans la rue il tourna plusieurs fois à droite pour rentrer dans une nouvelle maison tout aussi complexe pour finalement arriver dans une petite pièce exigue ou se reposait une dame agée souffrante.
- Voici donc ces enquêteur qui me cherche, dit-elle.
-Oui, repondit son mari
- Madame, nous vous apportons le salut de Sébastos.
- Celui la ! Il était déjà tout petit dans les plans des dieux. Je me rappelle Sébastos et Képhalos galopant ensemble dans le cour.
- Sébastos m'en a parlé.
repondit Alethos. Ma présence est dictée par des évenements graves. Un nomothete a été agressé. Nous voulons savoir si complot il y a.
- Et qu'ai-je à voir la dedans ?
- Nous savons qu'un certain Moros et que Kephalos ont une même tache de naissance."


Genna se tut, elle semblait bouleversée. Fixant les deux enquêteur, elle resta ainsi dix bonnes minutes.

"Cela devait se savoir un jour. Kephalos est-il au courant ?
- Il semble que non.
- C'est un secret bien gardé. Kephalos et Moros sont bien des faux jumeaux mais avec une même tache sur l'épaule il me semble ?
- C'est cela.
- Au début quand ils sont nés, il furent élevés comme leur rang le voulait. Puis vers l'age de six ans, il apparut que Moros était fou. cela ne se voyait pas trop, mais la famille voulut éviter la honte. Je fus mis au courant de la chose et le pere de kephalos a souhaité que je m'eloigne car j'en savait trop.
- Sébastos et Kephalos se connaissaient ?
S'étonna Amyntas.
- C'est une longue histoire,
repondit Alethos, je ne suis pas autorisé à la dire. Mais képhalos ne fut pas mis au courant, et la seule version qu'il connaisse est la mort de son frère."

Après quelques dizaines de minutes, les deux enquêteurs partirent. reprenant un chemin différent de l'initial. De retour sur l'allée du Lechaion, Amyntas s'aperçut qu'ils étaient suivis. A la suite d'une course poursuite, il se refugièrent dans un magasin. Le commerçant était un indicateur d'Amyntas. le lendemain Alethos partit rejoindre son ile natale, salua son homologue, et rentra sur le navire avec une extreme précaution. Il devra être sur ses gardes, quoiqu'il arrive il se doit d'arriver vivant à Heraion.

hj: Merci à Corinthe pour avoir bien voulu que certaines actions se déroulent chez elle !


Dernière édition par Heraion le Ven 3 Juin - 6:27, édité 2 fois (Raison : Quelques fautes à corriger !)
Revenir en haut Aller en bas
Olympos
Dieu de l'Olympe
Dieu de l'Olympe
Olympos


Messages : 1878

-755 Complot ou coincidence ? Empty
MessageSujet: Re: -755 Complot ou coincidence ?   -755 Complot ou coincidence ? EmptyJeu 2 Juin - 21:08

Hj: Merci à Sebastos pour ce récit (et oui maintenant je vais remercier tous les joueurs pour leurs Rp - je ne le faisais pas jusqu'à maintenant sur Cités et Tyrans mais j'ai changé d'avis ^^)
Revenir en haut Aller en bas
https://temps-des-diadoques.forumactif.fr
Contenu sponsorisé





-755 Complot ou coincidence ? Empty
MessageSujet: Re: -755 Complot ou coincidence ?   -755 Complot ou coincidence ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
-755 Complot ou coincidence ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Au Temps des Diadoques :: A travers le Temps et l'Espace :: La Calame du Sage :: Cités et Tyrans-
Sauter vers: