Au Temps des Diadoques
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Au Temps des Diadoques

Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
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 [G&C] Et la terre trembla...

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Olympos
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MessageSujet: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:28

On raconte qu'une armée giganstesque marche en direction des principautés Ruthènes. Une armée si grande que sur son passage le sol lui meme tremble de peur. Car cette armée composée de dizaines de milliers de soldats et de cavaliers ne sème derrière elle que la désolation et la mort, quand elle vous fait face l'espoir des hommes disparait dit-on.
Cette rumeurs se répand vite à travers tout le Rus' et nul ne sait d'ou elle vient. En revanche, ce qui est certain c'est qu'à l'heure actuelle aucun prince ne se soucis de ces dires. Seul le temps nous dira qui avait raison...
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:28

Ainsi la rumeur s'avèra vrai pour le plus grand malheur de la petite principauté Rus' de Riazan. C'est une horde de centaines de milliers de cavaliers qui déferlèrent sur la principauté qui comme beaucoup avait négligée cette folle rumeur. Et pourtant, c'est bien là la folie des hommes...

Le vieux Ivan travaillait dans son champ. Il etait homme pieux et qui dans sa jeunesse avait participé à bien des combats. Mais avec l'age, le glaive et le bouclier furent remplacés par la faux et la charrue. Tous les matins il lui plaisait d'aller faire un tour sur ses terres, observer sagement la poussée de ses plantations avant d'aller aux offices religieuses de son petit village située non loin de la capitale de la principauté.
Ce jour semblait tout d'abord etre un jour comme les autres et pourtant quelque chose de terrible se préparait. Alors qu'il enmenait son cheval vers ses champs, l'animal s'agita soudainement. Cette bete, aussi agé que le vieil homme, était pourtant calme d'habitude, ce qui surprit le vieil Ivan. Mais meme si il était à présent un homme agé et affaiblit, il n'en avait pas pour autant perdu tout reflexe et sa main il serra les rennes de l'animal afin que celui-ci se calme. Mais rien ne semblait pouvoir stopper la bete qui avec toujours plus de force s'acharnait à vouloir rompre ses liens qui le raccordait à son maitre. On aurait dit que la n'animal cherchait à fuir quelque chose, or rien ne paraissait pouvoir effrayer le vieux cheval, aussi bien devant lui qu'à l'horizon. La bete finit par se calmer mais Ivan ne comprenait pas.
Son cheval apaisé, il ne chercha pas davantage et poursuivit sa route.
En chemin il fit la rencontre de bien des soldats qui le dévisagèrent avec un sourrir mesquin. Ceux-ci, pensa-t-il, devaient certainement rire de son age et des difficultés qui en découle. Au vue de leurs armes et de leur regard, Ivan se dit alors que ces hommes venait d'une autre principauté. Et il n'avait pas trop le vieux soldat. En effet, ces hommes étaient des soldats venus directement de la principauté de Valdimir-Suzdal. Il semblait clair que quelque chose se passait, mais quoi ?

Après tout cela ne le concerné plus et il continua sa route. Arrivé, il commença a travaillé le seul. Quand soudain, une nouvelle fois, la terre trembla. Et au loin un horizon noir se profilait et se rapprochait à vive allure. De là ou il était il pouvait entendre des cris et des pleures, il pouvait aussi voir des hommes et des femmes courrir le plus vite qu'ils pouvaient afin d'échapper à cette sombre nuée qui semblait tout détuire sur son passage.
C'est alors qu'à nouveau la bete s'agita, mais cette fois elle parvint à prendre la fuite, laissant le vieil homme seul face à cette menace qui s'approchait à grand pas. Faible il tenta tout de meme de fuir, mais les sombres cavaliers progressaient trop vite et bientot le viei Ivan sentit une pointe en acier le pénétré, puis une autre. En deux endroits, le vieil homme fut touché par des flèches. Il tomba au sol avant de s'eteindre.


L'histoire d'Ivan fut semblable à celle de nombreux habitants de la principauté de Riazan. Malgré l'aide qu'apporta la principauté de Vladimir-Suzdal, rien ne sembla pouvoir arreter cette poussée terrible des gigantesques armées mongoles qui déferlent sur le Rus'. Pire encore on raconte que durant une altercation avec les Mongols, le Prince de Vladimir-Suzdal est tombé, tout comme la Riazan.
Un nouvel ennemi redoutable et puissant fait son entrée...
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:28

Fort de leur écrasante victoire sur la principauté de Riazan on raconte que la gigantesque horde mongole poursuivit sa route vers le Nord et l'une des plus puissantes principauté du Rus' de Kiev. Leur cible fut dit-on, la principauté de Vladimir-Suzdal, celle là meme dont le prince était tombée quelques temps auparavant sous les murs de Riazan. Rien ne semble à présent pouvoir arreter la déferlente mongole que certains religieux nomment déjà fléau de Dieu.
A la fin de l'année on rapporte la pire des nouvelles Suzdal et Vladimir, les deux cités qui ont fait la force et la richesse de cette principauté serait tombées. Dans leur soif insasiable de sang et de richesses les habitants de ces villes furent massacrés sans la moindre considération, les reliques chrétiennes pillaient et la ville incendiée. C'est une peur certaine que les Mongoles insufflent à présent dans le coeur des hommes.
Les ruines en cendre de Vladimir et de Suzdal sont à présent là pour témoigner de la toute puissance des armées mongoles et de leur impitoyable cruauté.

On dit que les Mongols tentèrent de se rendre vers Novgorod mais le dégel les en empecha. Fort courroucés de cette inconvénient qui coupa leur terrible progression les Mongols prirent sans mal Tver et saccagèrent la ville.

Dieu seul sait à présent qu'elle est la nouvelle cible de ces imnombrables armées et c'est tout le Rus' de Kiev qui à présent tremble au plus profond des églises implorant le Seigneur de leur venir en aide...



Hj: Pour les intéréssés je me suis rendu compte d'une petite erreur de ma part, le prince de Valdimir-Suzdal, Youri II, a bien envoyé une aide à Riazan et sans succès. Cependant il n'y trouva pas la mort. Celui-ci fut tué à la bataille de Siti et donc bien dans sa principauté, non à Riazan.
Je me suis permit de ne pas écrire un vrai RP étant donné qu'il n'implique aucun PJ (Novgorod peut à présent etre considéré comme non jouée à présent, sauf si celui-ci revient) et que d'une certaine manière celui-ci aurait été vraiment très proche du RP de l'invasion de Riazan.
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:29

Ete 1239

Après près d'une année de repos, les terrifiantes armées mongoles ont repris leur terrible marche. Fort de leur expérience et de leur nombre ils ont écrasés sans mal la principauté de Smolensk et exerce déjà une forte pression sur les principautés voisines.
Mais les mongols ne s'en sont pas arretés à ces seules victoires, en effet, on rapporte que d'autres détachements plus modestes ont saccagés Yaroslav ainsi que Tver.


Seul Novgorod semble etre resté en large partie sauve de cette terrible invasion. Le dégel et les promesses qu'engagèrent le prince Alexandre présèrvant la grande cité marchande de ces envahisseurs venant des steppes d'Asie.
En revanche, ce fut une autre grande menace que dus vite supporter la ville de Novgorod. En effet, face à une rude concurrence qu'en au controle des fourrures et des tensions toujours plus fortes entre la Suède et la principauté ruthène, cette première a décidé d'agir.
Fort du soutien papal ainsi qu'allemand, les Suèdois se sont lancés dans un large débarquement de la Neva. Leurs troupes, importantes et expérimentés semblaient promut à un grand avenir. Mais contre toute attente, le Prince Alexandre, homme sage et habile stratège parvint à remporter une victoire éclatante face à des ennemis pourtant invinsible. Depuis ce jour heureux pour Novgorod on fete le Prince et sa Grandeur qui partout est connu dans la principauté sous le pseudonyme de "Nevski".
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:29

Ete 1241

On rapporte en cette fin d'été une nouvelle des plus inquietante. En effet, il se répand à travers le monde des rumeurs venant des marchands qui écument les terres des principautés ruthènes.
Car depuis plusieurs saisons, les terribles armées mongoles ont ravagées et soumises bien des contrées. Mais on pensait cette menace éteinte jusqu'à ce que tel un démon elle se reveille avec fracas. Le Prince de Kiev, souhaitant mettre à bas cette invasion rassembla toutes ses armées, nombreux furent ceux à répondre à son appel et à venir grossir les rangs d'un Ost gigantesque. La victoire semblait assurée.

Mais cela c'était sans prévoir la force des armées mongoles qui écrasèrent littéralement toutes resistance. Mais la débacle de l'armée ruthène ne fut pas tout. Car en quelques saisons seulement les envahisseurs, ces terribles cavaliers, saccagèrent les principautés de Chernigov, Pereyaslavl, Putivi et Turov. Chacune des capitales, villes et forteresses ne purent resister à ces armées. Pire encore on raconte partout que Kiev la Grande serait elle meme tombée et incendiée sans le moindre égard.
Il semble que pour l'heure les armées mongols achèvent de saccager les terres de Galicie abandonnées par le prince Daniel qui a ce que l'on raconte à trouver refuge en Hongrie.

Face à tant de massacre et de désolation. Par peur ou intelligence, on raconte que le seigneur de Blalystok a preter serment au duc de Mazovie.
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:29

Hiver 1241

Ainsi donc la Galicie était la proie des terribles armées mongoles. Cette principauté jadis prospère se vit alors inlassablement pillée et ce sans le moindre égard. Par simple cruauté ou plaisir les civils qu'ils soient hostils où non sont exécutés et subissent nombre d'outrages. De très nombreux villages se sont ainsi vue etre rayés du monde et des mémoires.
Alors que l'on aurait pu croire que cet excès de violence suffirait aux armées d'Asie, il n'en est rien. En effet, peut de temps après ces événements les armées invincibles du Grand Khan entre en Pologne et c'est le duché de Sandomierz qui en fit les frais.

En effet, ayant heureusement pour sa vie, écouté les conseils avisés de son allié mazoviens, le duc de Sandomierz a quitté peu de temps avant cette terrible invasion sa capitale pour une modeste forteresse non loin des frontières mazoviennes. Prévoyant une attaque mongols, l'éclairé Conrad de Mazovie avait d'ailleur fait parvenir un certain nombre de troupes au duc de Sandomierz afin de lui offrir une protection adaptée.
Mais cela est-il suffisant face à l'étendue des armées mongoles ? Pillant et ravageant tout sur leur passage, les armées mongols ont prises la direction de Sandomierz qui disposant d'une garnison renforcée par la Mazovie resiste comme elle peut.
Alors que la fin de l'année approche, la cité polonaise tient miraculeusement toujours débout, mais pour combien de temps encore.

Dans toute la Pologne on s'apprete et s'agite à faire face à ce terrible fléau alors que l'on raconte que venant de tout l'Empire, des soldats de l'Ordre Teutoniques arrivent en Silésie et en Petite Pologne...
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:30

Printemps 1242

Sodbilai regardait l'horizon et inspira profondément. Il sentait l'air de ces contrées nouvelles qu'il foulait du pied. Devant lui s'étendait les longues murailles de la cité de Sandomierz et face à ces murs il sentit un sentiment étrange l'envahir. Peur ? Impatience ? Compassion ? Presage ? Il ne savait ce que c'était, serait-ce pour lui le dernier assaut ? Serait-ce la volonté du puissant Tengri ?
Un sentiment que le vieux soldat n'avait alors jusque là jamais ressentit et pourtant... Et pourtant... De ses yeux il avait vue la chute de nombre de cité, de peuples et d'empires que l'on prétendait invincible. Et de son bras, jadis prompt et puissant, il avait précipité leur chute. Face à Sandomierz il se rappela sa longue carrière, lui qui jadis avait eut le privilège et l'honneur de combattre aux cotés du Gengis Khan, de voir les murs de la grande Beijing, de la majestueuse Kiev et de tant d'autres cités de renom s'effondrer sous ses coups.
Cela faisait près de trente années qu'il écumait le monde sur sa monture, suivant les ordres de ses supérieurs. Il avait découvert bien des contrées, des endroits étranges et mystiques tel qu'on en décrit dans les histoires légendaires. Sodbilai avait vue le monde et au nom du Grand Khan il avait participé à son incendie. Car ses souvenirs n'étaient pas seulement composés de lieux aussi surprenants qu'insolites. En effet, avec eux venaient les cris, les pleures, le sang, la mort.

Regardant la grande cité polonaise, Sodbilai pensa à l'avenir de cette nouvelle cité qui s'appretait à etre submerger et à connaitre de près le terrible sort qui attend à ceux qui osent resister à la terrible force des armées des steppes.



Derrière les murs de la cité on s'agitait en tout sens, nul n'avait de repos et tous participaient comme il le pouvait à la résistance de la cité qui quelques mois plutot fut déserté par son duc. Tous avaient eut échos des terribles sorts que les Mongols reservaient à leurs prisonniers et face à tant d'horreur chacun tenta de penser à autre chose.

Macej de Rozan était le seul vrai seigneur présent à Sandomierz. Envoyé là par le duc de Mazovie il était le dernier espoir de Sandomierz et les espoirs de ses habitants se tournaient tous vers lui. Nul ne contesta ses ordres et décisions car face à si peu d'espoir il était leur seule chance de salut.
Quel responsabilité sur ses épaules ! Lui qui était venu avec ses armées représentait la seul vrai force militaire de la ville. Fort peu, trop peu. Aussi face aux innombrables armées mongoles il fit comme il put pour former quelques régiments de milicien afin de grossir les rangs et d'instaurer des tours de garde efficaces. Mais serait-ce suffisant ? Macej savait pertinemment qu'ils n'avaient que peu de chances d'en réchapper si personne ne marchait à leur aide. Et qui donc ? Qui donc serait assez fou pour défier les cavaliers des steppes ?

Les jours passèrent et avec eux le moral des hommes. Tous se sentaient abandonnés à leur terrible sort. Mais telle une lueur d'espoir dans le néant, la San, rivière modeste mais assez large pour supporter une flotte fluviale s'agita. Flottant fièrement au vent, des voiles se distinguaient depuis la cité et plus elles se rapprochèrent plus la cité s'éveillait, tous impatient de voir les nouveaux arrivants.
Portant fièrement les armoiries du duc de mazovie les navires naviguaient sur les flots. Ils essuyèrent nombre de tirs mongols mais déterminés, ils gardèrent le cap jusqu'à entrer dans la cité qui acclamait et louer le nom du duc Conrad qui sans craintes avait apporter vivre et soutien à la cité en crise.



Sodbilai avait pu voir les derniers navires s'engouffrer dans la cité. En son fort il savait que cela ne les sauverait pas mais ne ferait que retarder l'échéance. Du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il voit accourir à la tente de commandement un éclaireur. Que se passait-il donc ?
Il y avait beaucoup d'agitation et sans nul doute le plan à adopter faisait débat. Mais lorsque Baidar et Quaidou se mirent d'accord tous se turent devant leur sagesse et leur force. Et bien vite il fut décider de quitter les lieux.
Ainsi donc Sandomierz avait resistée mais qu'importe, c'est que quelque chose de plus grand encore se préparait.

Ainsi ignorant où il allait, Sodbilai prépara ses affaires, attela sa monture et rejoignit les rangs. Depuis sa place il put entendre des murmurs, il semblait qu'une armée venant du Nord se dirigeait vers leur position mais que Baidar avait un bien meilleur plan qu'il fallait exécuté dans l'urgence.
Ce fut donc vers de nouvelles contrées que s'appretait à marcher une nouvelle fois Sodbilai sans savoir ce qui l'attendait, meme si certains parlaient du lieux le plus riche et importante de toute cette terre que les locaux nomment Pologne...



En effet, entrant fièrement dans le duché de Sandomierz, accompagné d'alliés de Grande Pologne, de Cujavie, de Lublin et du duc de Sandomierz et de ses forces regroupaient plus tot à Chelm, le duc Conrad apprit vite le mouvement des forces mongoles.
Prudent le duc poursuivit sa marche vers Sandomierz jusqu'à ce que leur départ soit avérer par des hommes de confiance et non pas par des rumeurs. Sandomierz avait bien été libérer de son etreinte et les forces mongoles avaient apparement quitter aussi le duché. Le duc était triomphant et reçu bien vite les remerciements intarissable du duc de Sandomierz.

Mais Conrad savait que rien n'était fini, bien au contraire. Les forces mongols étaient toujours là, quelque part. Il sembla clair dans l'esprit du duc qu'elles étaient en Petite Pologne.
Ainsi lentement, le duc fut route vers la Petite Pologne. Dès ses premiers pas il trouva des contrées désertes, nombre d'habitants avaient fuit les lieux et ceux qui étaient resté, n'avait plus de seigneur ou autres nobles à la leur tete. C'est ainsi que parmit les sujet restants, le duc de Mazovie fit forte impression. Lui qui était venu "seul" au secour de ses frères polonais.



Alors que Conrad triomphait au Nord de la Petite Pologne, Sodbilai aperçu quand à lui des murs d'une grande hauteur et un lieux fortement fortifié et pourtant sans la moindre défense. Sans soucis, les forces mongols s'emparèrent des lieux, le pillèrent et l'incendièrent. Mais il n'y avait nul homme ou femme pour étancher la soif de sang de ces hommes. La cité avait été désertée et sur des pancartes brulant on pouvait distinguer un mot: Cracovie...
A peine les cendres de la villes furent-elles eteintes que l'armée insasiable des Mongols se mit en route vers une autre cité.

Et ce alors qu'en Silésie, on regroupait toujours plus d'hommes, acceuillant meme le duc de Grand Pologne Ladislas Odonic et ses chevaliers de l'Ordre de l'Aigle Blanc. C'était près de 30 000 hommes qui était rassemblaient afin de faire front contre cette terrible menace...
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MessageSujet: Re: [G&C] Et la terre trembla...   [G&C] Et la terre trembla... EmptySam 1 Sep - 21:31

Ete 1242 - Bataille de Legnica

Le soleil venait à peine de se lever lorsque l'archeveque de Grande Pologne, Monseigneur Alojzy de Poznan sortit de sa tente. Cela faisait plusieurs jours qu'ils avaient marchés s'enfonçant davantage dans les profondeurs de la Silésie et ce sans la moindre discrétion. On eut dit qu'il cherchait à faire savoir au monde où ils étaient. Mais qu'importe! Une journée magnifique semblait se préparer, en effet, le camp baignait dans la douce lumière du matin et peu à peu les soldats sortaient de leurs tentes alors qu'Alojzy se préparait lui à l'office religieuse matinale.
Parmit les premiers à sortir de sa tente, le duc de Grande Pologne, sir Ladislas Odonic, rejoignit l'homme d'église. Patiemment, il s'assit sur une souche et regardait paisiblement le pretre s'activer alors qu'à chaque minute toujours plus d'hommes se levaient et rejoignaient le seigneur de Grande Pologne. Parmit ces soldats, des nobles, des pauvres, mais aussi des Grands Polonais, des Silésiens, des Petits Polonais. Bref des Polonais de toutes origines se rassemblaient pour assister à la pieuse et humble office de l'archeveque de Poznan.
Peu de temps après le début de la grande office polonaise, ce fut l'office allemande des chevaliers teutoniques qui débuta. Dans cette office qui regroupait autant d'hommes, on pouvait compter parmit les plus hauts dignitaires de Petite Pologne et de Silésie ainsi que bien sur des chevaliers et nobles allemands de première importance au sein de l'Ordre et de l'Empire.

Toutes les prières et les pensées des hommes étaient à peu de chose près semblables. En effet, tous savez pourquoi ils étaient là et ce qu'ils se préparaient à affronter. Le coeur humble et contrit les hommes pensèrent d'abords à leur foyer, leur femme, leurs enfants, leurs terres natales puis ils implorèrent le Seigneur de leur offrir la victoire à eux qui s'appretaient à livrer le combat le plus important de leur vie. Car ils étaient la seule défense du monde chrétien contre le fléau mongol et il était de leur devoir de les arreter en ce lieux.

Le duc Ladislas avait rejoint après moults réfléxion l'Ost Silésien et alors qu'il avait retrouvé ses quartiers il se lança dans de grande pensée. Malgré sa nature calme le comportement du duc de Silésie l'agacé profondément. En effet, depuis plusieurs semaines il n'avait de cesse de proposer des plans d'attaque et de défense au duc et au maitre teuton mais ces derniers ne lui répondaient guère et quand bien meme ils le faisaient, c'était un refus fort sec et sans grandes explications. Aussi, le duc savait l'importance et la difficulté de cette mission qui les attendait et il constatait, impuissant, la désorganisation et la tension qui règnait entre les armées en présence.


En Petite Pologne, le duc Conrad poursuivait son expédition. Il ne rencontrait nul homme, nul armée, seulement des villages désertés ou habités par une population appeurée. Aussi chacune de ses entrées était fortement remarquée par une population locale qui n'avait pu ou ne voulait pas quitter sa terre.
Le duc en personne serrait les mains du peuple et prenait les enfants dans ses bras, tous l'acclamaient comme un sauveur, lui qui venait humblement avec ses armées au secour de ceux qui furent abandonnés. Le duc triomphait et pourtant il avait l'esprit fort occupé.
Depuis plusieurs jours il attendait des nouvelles des forces silésiennes qui devaient le rejoindre pour affronter ensemble les armées mongoles. Mais qu'elle ne fut pas sa déception lorsqu'il apprit que contrairement aux plans prévus et, se peut pour éviter d'avoir à partager le commandement avec les ducs de grande Pologne et de Mazovie qui avaient avec eux moults troupes aguerries, l'armée "Allemande" décida d'attendre l'ennemi en Silésie, loin des bases de l'armée Mazovienne. Laquelle, après avoir défendue avec succès Sandomierz était venue au secours de la Petite Pologne et marchait à la rencontre ces troupes de l'Ordre Teutonique et de Silésie, accompagnées par le cousin du Duc Konrad, le Noble Ladislas de Grande Pologne et sa garde.

Konrad de Mazovie avait exhorté ses alliés à l'attendre.
"Pour l'amour de Dieu et de la Pologne je viendrais à vous, en n'espérant que point ne soit trop tard...
Je vous en conjure, attendez le renfort de nostre épée !" s'était il écrié.

Mais la fureur du duc Conrad et sa consternation ne furent nullement entendues. Car c'était près du modeste village de Legnica que les forces silésiennes attendaient les armées mongoles. Face à cela, le duc Conrad, après avoir sagement veillé à la sécurité de la population de Petite Pologne, le duc Conrad entreprit de rejoindre les armées de Silésie et ce à vive allure avec l'espoir d'arriver à temps pour apporter son aide et sa force aux armées chrétiennes de Silésie.


Près de Legnica la nouvelle arriva. L'armée mongole qui ne trouva que de puissantes murailles sur son passage et sachant la position chrétienne, fit route vers elle. En effet, ils ne pouvaient se lancer dans un siège avec les armées de Conrad avançant depuis le Sud et les armées chrétiennes au Nord. Aussi, il apparut clair dans leur esprit qu'il fallait mettre à bas la plus grande des armées avant tout projet. Aussi, ils avancèrent vers les positions chrétiennes qui lorsqu'elles apprirent cela se préparèrent activement au combat durant plusieurs jours.

Lorsque le duc Ladislas apprit que l'arrivée mongole était imminente il était alors dans ses quartiers, aux cotés de l'archeveque de Poznan qui receuillait sa dernière confession. Aussi, après avoir finit celle-ci, il appela les frères de l'Ordre de l'Aigle Blanc et leur annonça la nouvelle: bientot le combat final aurait lieux et chacun devait se préparer et honorer le seigneur avant la bataille.
Alors le duc Ladislas retourna en sa tente se préparer lui aussi à ce rude combat. Aidé de son page, il enfila sa lourde armure, sangla son baudrier et avant de ranger son épée dans son fourreau, de sa puissante main, il la fit tournoyer verticalement, puis lentement il la rangea. Un homme entra alors dans sa tente et l'interpella:

Mon seigneur, lui dit-il, le duc Henri de Silésie vous invite à la rejoindre les armées vont bientot se mettre en marche vers les forces mongolesn le combat est proche.

Le duc de repondit que d'un simplement hochement de tete, il prit son casque sous le bras, prit sa monture et accompagné de ses chevaliers sans alla rejoindre les armées chrétiennes, le pas lent, l'esprit rongé par un mauvais préssentiment.



Après deux heures de marche, les armées étaient face à face. Les Mongols, bien que beaucoup plus nombreux, étaient bien loin du chiffre de 150 000 hommes que les rumeurs collportées. Peut etre n'etait-ce que l'avant-garde ? Ou leur armée fut-elle obligé de ce scinder ? Nul ne le savait vraiment pour l'heure. Mais ce qui etait certain, ce que le combat serait rude.
Le duc Ladislas s'adressa à ses hommes, secondé par l'archeveque de Poznan qui bénissait les troupes chrétiennes et receuillait les dernières confessions des hommes. Dans un puissant discour, le duc s'adressa à ses hommes, leur contant la valeur et l'importance de ce combat pour la Pologne et pour la Chrétienté.
Le duc de Silésie accompagné du maitre de l'Ordre teutonique, restait impassible. Bien qu'en sous nombre ils restaient tous deux confiant en la victoire et en la force de leurs hommes.
Des armées chrétiennes on pouvait entendre prières et cris de rage, alors que depuis leurs positions, les chrétiens pouvaient entendre des bribes de la langue mongole qu'ils assimilèrent à un langage infernal.

Sans plus attendre le duc de Silésie déclencha la bataille. D'un geste, toute la cavalerie silésienne chargeat avec force et sans coup férir les positions mongoles, ces dernières restant immobiles. Les chevaliers n'avaient pas encore atteint leur cible qu'il déclencha une avancée générale des troupes qui, lentement, d'un pas décidé, avancèrent sur le champ de bataille.
Le duc Ladislas s'exécuta, entouré de ses troupes ils avançaient alors que la première ligne de chevaliers silésiens chargée. Bien vite, depuis sa position il vit les hommes et leurs destriers s'effondraient sous les flèches mongoles. Le duc de Grande Pologne maudit alors le duc Henri, se rappelant l'avertissement que plus tot il lui avait donné quand à affronter ces armées en terrain découvert. Or, lorsque le duc Ladislas regarda autour de lui, nul abris, nul foret, une plaine infinie qui dans son esprit était synonyme d'une tourmente infernale.
Cependant, il n'aurait pas été digne de prendre la fuite, aussi joignant les mains il fit une dernière prière avant de s'élancer avec ses troupes, suivant le reste des forces chrétiennes. Les Mongols chargèrent eux aussi, le choc fut terrible. La cavalerie polonaise, forte et experte, fit plusieurs percées par endroit. Lorsque le duc, entouré de ses hommes, percuta la ligne ennemi, une puissante giclée de sang arrosa son armure et son heaume. Lachant sa lance au profit de son épée, le duc plongea au coeur de la bataille.


Alors que le duc Conrad faisait ses premiers pas en Silésie, il apprit l'avancée mongole. Ainsi donc cela lui semblait certain, si le duc de Silésie ne l'attendait point pour le combat de manière volontaire il serait trop tard. Aussi il hata le pas. Ses hommes plein d'entrain s'executèrent.
Le jeune Boleslas, fils de Ladislas Odonic, était inquiet. Lui qui depuis le début l'expédition de Conrad le suivait à travers toute la Pologne était sans aucun doute le plus préssé d'arriver à destination. Il avait pu voir la férocité des armées mongoles en observant les ravages fait par ces armées sur leur passage qui telles des nuées de sauterelles détruisaient tout sur leur passage.
Après quelques jours de marche intensive, les armées mazoviennes arrivèrent sur les lieux. Le jeune Boleslas courrut vers le champ de bataille et qu'eut-il vu ! Face à lui une plaine couverte de cadavres et ce à tel point qu'on ne pouvait plus voir un brin d'herbe qui n'était pas couvert de sang. Dans le ciel, des dizaines de corbeau, charognards abjects qui se plaisaient à dévorer la chair de ces nobles hommes mort au nom du Christ et des infames mongols qui avaient rejoint leur maitre aux pieds fourchus. Descandant de sa monture, le jeune Boleslas errait sur le champ de bataille, et au vue du nombre innombrable de cadavres chrétens il n'était guère aisé de savoir qui avait remporté la victoire. Aussi, le coeur battant à vive allure, le jeune prince de Grande Pologne cherchait inlassablement les armoiries de sa maison tout en espérant ne pas y trouver le corps de son père.
Derrière lui, le duc Conrad le suivait avancant à tatons dans ce champ écarlate. Connaissant fort bien les armées silésienne il put constater de ses yeux les pertes importantes qu'avait subit l'armée d'Henri qui sans nul doute aurait du mal à se remettre d'une telle défaite. Puis de ses yeux il put voir le corps inerte d'Henrie de Silésie lui meme. Ainsi il avait lui aussi succombé au combat. Il apprit donc la nouvelle, maudissant celui qui avait ignorer ses mises en garde et s'interrogeant sur l'avenir des relations qui le lierait à la Silésie et à la Petite Pologne.
Boleslas cherchait lui inlassablement son père. Puis au loin il reconnut les couleurs des chevaliers de l'Ordre de l'Aigle Blanc, ceux meme qui avaient accompagnés son père. Courant, il s'y précipita. Les corps était très nombreux, nul doute que l'Ordre de chevalerie venait de subir un lourd coups. Et au milieu de ces cadavres il découvrit son défunt père.
Alors le jeune homme s'agenouilla et pleura la mort de celui qui lui avait donné la vie et lui avait tant appris. Bientot il fut rejoins par le duc Conrad qui pleura lui aussi la mort d'un cousin, d'un allié et d'un ami.

On prépara les sépultures et le rapatriement des corps des seigneurs les plus importants ainsi que des plus haut dignitaires.
L'armée mongole avait elle disparue et nul ne savait à présent où précisement ils étaient allés, mais il sembla clair qu'il était sans aucun doute rendrer à présent en Moravie. Quand ce fléau allait-il s'arreter ? Nul ne le savait...
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