Lecture du début du dis d'Arnas
Le grand prêtre Arnas se tenait assis avec Gadimar. Le grand prêtre, à coté du roi récemment revenu. Arnas parcourait rapidement son manuscrit écrit en lettre païenne. Arnas avait parcouru le pays, et recueilli ce qu'il savait et ce qu'il entendait.
"Ainsi tu a commencé à rédiger ton récit.
-Oui Roi gadimar, mais ce n'est que le début.
-Tant mieux, tant mieux ! Me laisse tu lire le peu que tu a commencé ?
-Bien sur, voici le document."
Gadimar prit le manuscrit en main. Il avait lu maints manuscrit, mais soit ecrit en latin soit en polonais. Il avait eu besoin de l'assistance du prêtre à ces moments la. Ici, le langage était sa langue natale, et il n'avait besoin de personne a part lui-même et son imagination.
"Je vois que tu emprunte les structures de la bible des chrétiens. Tu n'utilise pas nos chants traditionnels.
-Les chants sont faits pour être chantés, pas pour être écrit.
-Je vois ta logique."
Gadimar entreprit donc la lecture si attendue et se concentra.
Le commencement des hommes :
Il existait un dieu, un dieu suprême, d’apparence tortueuse, cet homme paraissait maladroit. Cet homme à la limite du grotesque était cependant doté d’un grand pouvoir. Trompeuse sont les apparences, Dievas était doté d’un grand pouvoir, celui de la création. De chacune de ses activités découle l’explication d’un phénomène du monde qui nous entoure. Une fois, Dievas se lava. L’eau ruissela sur lui et tomba sur la terre. Cette eau nourrit le sol, c’est à partir de ce moment que les hommes existèrent.
Le jour et la nuit :
Saule partit un matin plus tôt que son époux Menulis. Aussitôt partie, Menulis sortit à son tour. Mais il alla voir Ausriné déesse de l’aube. Perkunas fut prit d’un grande colère et frappa Ménulis.
_ Pourquoi a tu trompé saule ? pourquoi est tu allé vers l’obscurité ?
Depuis, Saule et Menulis furent séparés. Mais ayant eu une fille, la déesse de la terre Zemina, Ils voulurent chacun la voir à leur tour.
_ Vous verrez chacun votre fille, Saule le jour et Menulis la nuit. Vous brillerez chacun une partie de la journée. Saule rendra lors de sa présence fertile tout ce qui sera sous elle. Toi Menulis, tu guérira les pieux lorsque l’obscurité viendra.
Perkunas repousse un diable :
Un paysan regarde ses graines, dans sa maison. Le ventre serré par la faim, le paysan décida d’entamer ses petites réserves de nourritures déjà amoindries par un hiver rigoureux et calamiteux. Au cours de ce maigre repas, un diable apparut et lui dit :
_Voyons paysan, tu peux joindre à ton repas ces graines au goût savoureux.
_J’ai effectivement faim, ces graines me donneront satisfaction.
Perkunas apparut à son tour, plein de sagesse et dit au paysan.
_ Qu’espère tu retirer de ce plaisir fugace qui te sera offert.
_ Les temps sont durs Grand Perkunas.
_ Certes ils sont durs, mais pense à tes futures récoltes. Quand tu manges une graine, tu en condamne d’autres, et tu réduit tes vivres futurs.
Le diable fut alors impossible de lui répondre et partit aussi vite.
Perkunas intervient pour qu’il pleuve :
Une grande sécheresse frappait un village. Les habitants demandèrent au grand prêtre quelles actions pourraient leur ramener la pluie. Le prêtre leur demanda un veau noir, une chèvre noire et un coq noir. Une fois trouvés, ces animaux furent sacrifiés au nom de Perkunas. Puis les habitants se réunirent, mangèrent et firent couler la bière dans un feu en l’honneur de Perkunas. Ce qui devait arriver arriva et la pluie s’abattit sur les hommes.
Prière à Menulis :
Sigmar avait un enfant. Celui ci devint Malade. Etant pieux, Sigmar attendit la nuit et adressa à Menulis la prière suivante.
_La Lune, lune, lune chère, lumineux petit dieu du Ciel, Vous êtes devenue ronde, puisse mon enfant guérir et faites qu’il puisse avoir les qualité d’un homme.
Menulis entendit sa prière, et parla en rêve au prêtre.
_ Prêtre, sois sans crainte ! Dis à Sigmar que son enfant est guéri. Parce qu’il m’a plu de le faire et qu’il honore bien les dieux.
La ferme :
Un paysan tenait une ferme, il travaillait dur mais se tuant à la tache, il n’honorait pas suffisamment la déesse de la Terre Zemina. Tout entier à ses champs, il ne lui faisait pas offrande de nourritures en face des pierres, ni n’accompagnait de branches ces offrandes, ni ne jetait des branches dans les rivières pour la remercier de la vie qui se renouvelait. Un jour lorsqu’il fut chez lui, un des prêtre l’avertit qu’il courrait un grand risque. Le paysan n’en fit rien et renouvela ses erreurs. Si bien qu’un jour une des ses bêtes fut paralysées, voulant en chercher une autre, il courut vers sa maison. Un grand serpent trônait devant la porte et lui barrait l’entrée. Le prêtre revint, et lui dit, « voilà ce qui arrive lorsque tu est trop laxiste dans tes devoirs envers Zemina ». Le paysan s’agenouilla et demanda pardon en faisant offrande du peu de nourriture qu’il avait avec lui. Le serpent disparut et le bœuf fut guéri. Le prêtre dit alors :
_ Il a plu à Zemina de t’exaucer, mais n’oublie pas. Te tuer à la tache n’est pas suffisant, soit aussi humble et pieux.
Giltiné, la déesse de la mort, emmène un mourant :
Un vieux paysan était depuis plusieurs jours malade. Sa famille devant la gravité de la maladie se rassembla autour de lui. Le prêtre les accompagnait. « Giltiné risque d’arriver bientôt, préparez vous donc ! ». C’est alors que Giltiné arriva, et se positionna à la tête du paysan mourant. Grande, mince, d’apparence sage, elle lécha le visage du mourant. Son corps fut alors sans vie. Le Prêtre dit alors, Giltiné est venue, mais son appétit insatiable viendra de toute manière vers nous.
La femme et le feu :
Une femme, dans une des maisons de Borussie, ne prenait pas assez soin du feu. Son mari le lui fit remarquer. Mais la femme ne semblait pas changer d’attitude. Ce fut alors sa mère, puis le prêtre qui lui firent remarquer ses manquements à ses devoirs. « Si le feu n’est pas entretenu, comment compte tu faire cuire tes aliments ? ». Une autre fois, sa mère vint lui redire l’importance de ces rites, et elle s’aperçut que l’eau pour éteindre le feu était impure. « Quand tu jette l’eau, c’est comme si je te jetais de la poussière dans les yeux, la déesse Gabija se vengera de ton attitude impie ».
Un jour de trop, la femme pécheresse ne fit pas attention au feu qui déclinait, elle dut pour cela chercher d’autre bûche. Pour ne pas brûler la maison, elle jeta de l’eau sale. Arrivant à nouveau dans la maison, la femme raviva le feu, mais ne put le maîtriser. Elle mourut brûlée.
Laima et le nouveau né :
Dans une ferme, une jeune femme accoucha, mais avec difficulté. Elle put heureusement survivre. Le prêtre qui l’accompagnait dit alors : « Comme vous avez pu le voir, Laima s’est penché sur toi. C’est elle qui décide si un évènement heureux ou malheureux survient, c’est elle qui tient le fil de notre vie. Elle contrôle notre naissance, notre mariage et aussi l’heure de notre mort. Aussi, après une naissance, il est crucial que la matriarche fasse un sacrifice à Laima et que lui soit offert ce qui vous est offert lorsque vous vous mariez. »