Au Temps des Diadoques
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Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
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 [AB2] -230 Le Muséion de Sinope. MERVEILLE du Pont Euxin

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Corinthe
Archonte
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MessageSujet: [AB2] -230 Le Muséion de Sinope. MERVEILLE du Pont Euxin   [AB2] -230 Le Muséion de Sinope. MERVEILLE du Pont Euxin EmptyDim 13 Mar - 15:19

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-230 Le Muséion de Sinope. MERVEILLE du Pont Euxin


Le Museion de Sinope

Le savant Ctésibios déroula le rouleau de papyrus entre ses deux mains. Son regard avide de connaissance, toujours en mouvement, parcouru les lettres avec impatience. Son regard brillait de plus en plus.

« De tous les édifices dédié aux dieux, le Museion est le plus important. En effet il rend honneur aux Muses par la beauté et le savoir.»

Ctésibios s’exprimait avec fierté. Il avait été l’inspirateur du complexe savant et était maintenant son directeur. Tout à la fois savant, précepteur des enfants du roi et chargé de la formation du souverain, il aimait montrer le résultat de l’important financement de royaume : « son Museion ». Il cheminait en compagnie du basileus parmi les lieux édifiés dans la ville portuaire, au sein même du quartier royal. Les bâtiments, dédiés aux déesses, avaient été élevés sur le modèle du Lycée d’Aristote. Entouré de jardins zoologiques et botaniques pour les recherches des savants, les édifices s’élevaient avec grâce dans une paix propice au travail de l’esprit.


Lieu d’étude et de savoir, de nombreuses salles de travail très calmes et d'autres prévues pour la conversation voyaient les érudits mener leurs recherches. Les savants se rendaient en ce lieu en toute quiétude, avide de connaissances. Aucun lieu dans toute la ville n’était comparable à ces édifices et nulle autre bibliothèque ne contenait autant de livres


Ctésibios en compagnie du basileus Mithridate aimait cheminer dans le calme du Museion avant de consulter les innombrables ouvrages gardés au sein de la bibliothèque.
Mithridate pouvait apercevoir la vie des savants en empruntant chacune des salles ou des édifices du Museion. La grande salle résonnait des réunions et des colloques entre savants et érudits. Mais, à ce lieu d’échange du savoir Mithridate préférait son promenoir entouré d’arcades. Puis le basileus déambulait, observant là un observatoire, ailleurs des laboratoires, ici le zoo et autre part le réfectoire où se réunissait pour les repas communs les savants. Ces derniers, bénéficiant des subsides du souverain, pouvaient consacrer tout leur temps aux études. Mais la « cage des Muses » ne constituait pas un lieu exempt de rivalité et de batailles silencieuses mais cruelles pour la centaine de lettrés oeuvrant au Museion... Peu soucieux de ces querelles, Ctésibios et Mithridate appréciaient le calme studieux de l’immense bibliothèque.

Mithridate parvint au bâtiment imposant. Il regarda avec plaisir les lieux : le sol pavé de mosaïques, les étages contenant le savoir. Pour commencer ses recherches il consulta les tables de Callimaque contenant le résumé savant des œuvres. Il ne fallait pas moins de 120 volumina pour consulter l’ensemble des Tables de Callimaque. Le titre complet de cet ouvrage nécessaire était « Tableau des écrivains qui se sont illustrés en tous genres et des œuvres qu’ils ont composés ». Ce catalogue de la Bibliothèque comportait biographies et commentaires. Il classait les ouvrages par genres littéraires puis dans chaque genre par ordre de mérite.
Le grand savant et son ami royal pourraient ainsi avec plus de facilité consulter les rouleaux faits de feuilles de papyrus collées et enroulées sur un bâton. Les volumina étaient ainsi répertoriés, étiquetés et rangés sur des étagères. Tous les savoirs sont représentés, œuvres historiques, cartes et traités médicaux et même des traités de pâtisserie. Les ouvrages scientifiques abondaient avec, "la sphère et le mouvement" d'Autolycos de Pitane et les "Éléments" d'Hippocrate de Chios, mais aussi les auteurs comme Sophocle, Euripide, Anaximandre, les écrits de philosophe comme Aristote et bien sur Tout Homère, et vingt versions de l'Odyssée.
Les érudits ne pouvaient emprunter les ouvrages, respectant en cela le règlement imité de celui de la Bibliothèque d’Athènes :
« Aucun livre ne doit sortir de la bibliothèque, selon le serment que nous avons prêté. La bibliothèque est ouverte de la première à la cinquième heure. »
Mithridate respira l’odeur de papyrus du rouleau entre ses mains et entreprit sa lecture jusqu’à la cinquième heure

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