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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Analyse de la stratégie militaire par le plus grand des stratèges héllènes
"Camulus ! Pourquoi nous as tu abandonnés !! Et vous lâches ! Vous êtes la honte de notre peuple !".
Ivre de rage, faisant tournoyer et se cabrer son étalon sous la force de sa puissante musculature et la vigueur de sa rage; le roi Bathanattos hurlait !
Montrant le poing à ses guerriers et ambacts, lesquels courbaient la tête, tandis qu'en de longues colonnes hagardes ils quittaient les abords du champ de bataille !
Champ de bataille dont les corbeaux d'Andrasta avaient déja pris possessions pour un festin sans pareil...
Pourtant tout avait bien commencé pour les clans Scordisques ! La cavalerie Celte avait balayée sans aucun problème la pourtant renommée cavalerie épirote dès son arrivée en vue de l'armée de Pyrrhus.
Continuant sur sa lancée la cavalerie de Bathanatos entreprit de monter au galop la colline par laquelle fuyait les grecs.
Ce fut pour tomber, ô stupeur, sur les sarisses des phalanges qui étaient dissimulées à contre pente !
Comprenant vite, au vu des pertes du premier choc sur les fantassins d'Epire, qu'ils n'étaient pas question de franchir ce mur d'acier, de bois et de vaillance, les cavaliers Celtes rompirent le combat.
Cette attaque avait permis à la masse inquiétante de leur infanterie de se déployer au son des Carnyx et des cris de défi des chefs de clans.
Sagement Bathanatos fit jouer sa très large supériorité numérique et entrepris d'encercler les épirotes par les ailes.
Malgré leur science du combat et leur tenacité ceux ci reculèrent afin de ne pas êtres exterminés. Les morts et blessés des 2 camps jonchaient le terrain. La fureur des Scordisques s'opposant à la valeur des épirotes.
Alors que Appolon et Belenos étaient au plus haut L'armée royale d'Epire avait perdu près des 2 tiers de ses effectifs. Les vétérans de Pyrrhus ne combattaient plus que parce qu'il sn'avaient pas d'autres choix, isolés en territoire ennemi...
L'étau Scordisque se resserait, implacable. Forçant les Peltastes à reculer et les Phalanges à plier sous les charges.
C'est alors que la terre trembla comme si Poseidon et Lug se querellaient ! D'un vallon situé sur l'arrière de la ligne de bataille Epirote surgirent LES MONSTRES !
Haut de 6 pieds, terrifiants et chargeant dans le tumulte de leurs barrissements métalliques ils glacèrent d'effroi les guerriers Scordisques, balayant de leurs trompes ceux qui restaient pétrifiés devant eux, perçant de leurs défenses les fous qui voulaient les arrêtés et foulant de leurs puissantes pattes ceux qui ne fuyaient pas assez vite...
Ainsi les légendes étaient vraies ! Et certains royaumes les avaient même apprivoisés ! Comme en témoignaient les archers qui tiraient depuis le dos de ces monstrueuses bêtes grises à la peau de pierre...
L'armée Scordisque se désagrégea, comme balayée par un vent divin... Elle s'enfuit du champ de bataille, clan après clan... Et maints vaillants guerriers, devenus des fuyards hébétés tombèrent sous les coups des cavaliers d'Epire qui, revenus, de leur fuite initiale firent un carnage.
Pyrrhus restait maitre du champ de bataille.
Pyrrhus avait vaincu.
Mais Pyrrhus n'avait plus d'armée... Seuls 2 000 Epirotes restaient encore debout au milieu des 30 000 cadavres et blessés qui jonchaient le champ de bataille...
Les corbeaux allaient festoyer...
NB:
Donc en gros voilà quelle était ma stratégie. Je suis amoureux de la cavalerie et c'est sur elle que je base le gros de ma stratégie. Je disposais de mon infanterie d'élite à qui j'ai fait tenir la place centrale, et le reste de l'infanterie, de très bonne qualité, tenait les ailes.
J'ai demandé à mon infanterie de tenir aussi longtemps que possible, et c'est la seule chose que je leur avais demandé. Pour la soutenir, j'avais placé tous mes archers et tirailleurs à l'arrière de l'infanterie si je me souviens bien.
J'avais demandé à ma cavalerie légère de partir devant affronter la cavalerie des celtes et de simuler une fausse retraite, et j'avais ordonné à l'agema, ma cavalerie d'élite, de rester cachée à l'arrière de l'infanterie, car j'avais besoin pour les futures batailles de ma précieuse cavalerie lourde.
Enfin, les éléphants attendaient un signal pour attaquer l'avant des celtes sur leur flanc gauche.
Les celtes sont tombés en plein dans mon piège: la cavalerie légère a sonnée une fausse retraite et s'est réfugiée derrière la ligne d'infanterie qui était dissimulée sur une pente.
L'infanterie a fait son effet de surprise. Ensuite elle a été presque entièrement exterminée. Elle était à environ 13.000 contre les 60.000 celtes. A ce moment là les éléphants sont apparus et ont renversé le combat. Je leur dois la victoire.
Pour finir, j'ai sonné la charge de l'agema et de ce qui restait de la cavalerie légère, afin d'exterminer autant de celtes en fuite qu'ils le pouvaient. ^^
néanmoins nous ne saurons jamais si cette bataille était un éclat ou un simple coup de chance, en effet:
- Pyrrhus n'eut jamais l'occasion de prouver sa valeur militaire lors de son débarquement en espagne car les celtes sont arrivés trop vite et je n'ai pas donné de stratégie à temps
et
- j'aurais aimé affronter en bataille terrestre le grand stratège spartiate, mais je n'eus pas ce plaisir, ayant été trahi par le chef des mercenaires qui me livra aux macédoniens avant que j'aie pu combattre.