Le Départ de l'Hiver
Avec l'arrivée du printemps en Livonie, l'hiver ne fut pas le seule à disparaitre de cette terre ravagée depuis moults saisons par la guerre et la devastation.
Alors que le Grand Maitre se chargea de reprendre en mains avec ses armées les alentours de Doblen et Dunabourg et d'y ré-instaurer la vrai foi, le frère Luther quand à lui prit la direction de Goldingen et de Windau.
Le Grand Maitre n'avait de cesse de voyager en personne de villages en villages, afin d'informer tous les sujets du retour à l'ordre et à la paix, du retour à la chrétienté. Partout, les pretres et autres religieux encore en vie furent ré-institués de leur pouvoir. De toutes part sur le territoire on élevait des croix et autres crucifix pour marquer dans les esprits ces saints symboles du martyre du Christ.
Cependant, les cultes paiens avaient ravagés les lieux mais aussi les esprits. Nombreux furent ceux, dit-on, qui mélangèrent Nostre Dame et le Christ lui meme, les comparant dans la plus grande des infamies comme des Dieux parmit d'autres. Il fallut donc nombre de jours, de patience et d'attention pour rétablir la clairté dans ces esprits et ré-instaurer un christianisme pure et la pratique de pieux cultes chrétiens. Sans coups férir, le Grand Maitre s'attela à cette lourde tache et aujourd'hui encore, nombreux sont les pretres de province et autres petites paroissent à n'avoir de cesse de répandre, une nouvelle fois, le Christianisme.
Mais le message du Christ donne des ailes à celui qui le répand et malgré le temps, les difficultés et ma fatiguent ces hommes pieux et courageux chassent les hérésies et immondent croyances paiennes.
La mission du frère Luther von Riga ne fut elle aussi pas sans succès. Bien que la route jusqu'à Goldingen et Windau fut couverté d'embuches, le coeur plein de hargne des frère de l'Ordre en faiblit pas. En effet, malgré d'incésantes embusaces paiennes, qui durant causèrent plusieurs morts, le moral des hommes ne faiblit pas et bien vite Goldingen fut rejoint. Heureusement la forteresse n'était pas tombé aux horribles mains lithuaniennes. En revanche les alentours de la forteresse furent ravagés intentionellement par les paiens.
Pire encore fut la situation de Windau. Une fois encore les frères louèrent le seigneur de trouver une ville qui n'était pas tombée aux mains des Lithuaniens mais la terre avait elle aussi été saccagée. A telle point que les plus pessimistes disent que plus jamais le blé ne repoussera dans ces alentours.
Mais le coeur n'était pas à la dépression. Le coeur était aux festivités. En effet, après tout meme si les terres étaient ravagées celle-ci étaient libérées. Mais la tache serait lourde pour rétablir un culte solide du Christ.
C'est ainsi qu'avec le départ de l'hiver ce furent les Lithuaniens qui désertèrent...
Un détail qu'on omet cependant est ce qui est arrivé à l'armée Lithuanienne. Mise a part la seule défaite de Riga, les pertes paiennes furent fort réduites et on raconte qu'au Sud, à 10 jours de marche du petit village de Pirma une grande armée paienne se rassemble...