L'Affrontement des Dieux
En cet automne de grace ou de disgrace 1236 la guerre fit rage dans le monde Balte.
Ce fut d'abord en Prusse que les Chrétiens se démarquèrent. Après des semaines de repos et de préparation la croisade des Allemands repris avec une grande vivacité, malgré les départs remarqués de nobles de Pologne, dont le principale le Duc de Silésie Henri qui repartit en ses terres pour s'occuper avec attention des affaires de son duché.
C'est le sage et expérimenté frère Frederick Von Marklor, proche du maitre de Prusse Baalk qui nous laissa un temoignage des événements qui se déroulèrent en Prusse.
Cela faisait plusieurs nuits que l'estimé et talentueux Hermann ne dormait plus. En homme pieux et humble il n'avait de cesse de prier et plusieurs fois par jour on voyait le noble légat de nostre Saint Père entrer dans sa tente avec hate écouter les confessions et les prières de l'homme à qui fut confiée le lourde charge de conquerir, puis d'administrer la Prusse.
Malgré son succès écrasant en Pomésanie, en bon chrétien, Hermann resta humble devant ses hommes et devant le Seigneur. Il ne s'agissait pas pour lui de prendre à la légère cette tache que le Grand Maitre et le Christ lui avait confié. En homme minitieux il prépara d'une main les plans d'invasion de sa nouvelle cible, de l'autre il serait avec force une croix, esperant que le seigneur serait le guider. Externuer de toutes ces nuits où il ne parvint à trouver le sommeil, il s'agenouilla, implora la Vierge, puis s'effondra.
Ce fut l'un frère qui découvrit son corps inerte, mais encore en vie. Et durant plus de 4 jours le Maitre ne se reveilla point. Quand soudain le jour de la Toussaint ses yeux s'ouvrirent, et comme par miracle le Maitre retrouvit toute sa force immédiatement, il enfila son armure et sortit avec hate et ordonna le rassemblement des troupes. Tous furent surpris voyant de leurs yeux le Maitre en si grande forme. Dans ses yeux je pouvais lire alors la détermination, nulle doute qu'Hermann avait reçu un don de notre Seigneur. Et cela n'allait pas tarder à se confirmer...
Après quelques semaines tous les frères et hommes furent rassemblés et malgré l'absence de certains grands seigneurs, des hommes de tout horizon était présent des riches, des pauvres, et dans les rangs on pouvait entendre des Allemands, des Hongrois, des Polonais, tous présent pour se battre au nom du Christ, pour la plus sainte et la plus juste des causes.
C'est ainsi que le Maitre décida de porter la Parole dans le plus profond des terres de Pogésanie.
Une fois en terre paienne, Hermann me confiait, que durant sa somnolence la Vierge lui était apparue lui apportant la réponse pour vaincre avec efficacité les armées paiennes et faire triompher les écrits saints.
Il sembla rapidement clair que lorsque les forces paiennes firent face aux fiers armées chrétiennes, aux alentours du village que les Pogésaniens nomment Mergo, Dieu et la Vierge était aux cotés du Maitre. Car alors que le combat faisait rage et que le sang coulait à flot, je pouvais voir Hermann serein qui avançaient d'un pas déterminé vers le centre du combat, ses pas et ses gestes guidés par Dieu il assena un coup mortel au chef des Pogésaniens. Celui-ci s'effondra lamentablement, ne pouvant etre sauver par ses ignobles prières paiennes.
Face à cela les armées pogésanienne se débandèrent en tout sens, retournant dans les sombres forets desquelles elles étaient sorties.
Fort de cette victoire, Hermann s'empara sans difficulté de Mergo, puis mit le siège à Elbing, controllant l'arrière pays de la cité paienne. Malgré de nombreuses pertes, le moral des hommes ne fut en rien entamer, car chacun savait que le Seigneur les accompagnaient.
La victoire se dessine doncclairement une nouvelle fois en Prusse pour les Chrétiens