La Libération de Riga
Cela faisait trop longtemps que ces paiens encerclaient Riga, trop longtemps que ces etres infames insultaient le Dieu Incarné, Jesus Christ, par leur seul présence en ces terres. S'en était assez ! L'archeveque de Riga tenait la ville d'une main de fer depuis des semaines. Pas un seul paien n'était parvenu à franchir les portes de la plus grande cité chrétienne de Livonnie. Mais comme beaucoup le savait sans renforts venus de l'exterieure la ville aurait été condamnée. Mais meme si les voix du Seigneur sont impénétrable, celui-ci sait entendre les désirs de ses fidèles, surtout lorsqu'il s'agit d'une guerre juste et sainte.
C'est ainsi qu'en été 1536, la réponse massive des Chevaliers Portes-Glaive se fit entendre. Le Grand Maitre de l'Ordre était bien décider à libérer sa cité, symbole de la force de tout un territoire, symbole de la force de la foi chrétienne en des terres hostiles.
Rassemblant le gros de ses forces et ses frères les plus fidèles, le Grand Maitre se lança avec un ost de bonne taille dans la libération de Riga. L'arrivée des troupes de l'Ordre de l'autre coté la Daugava soulagea grandement l'archeveque Lothar qui attendait cela avec impatience, "Enfin les paiens allaient payer pour leurs méfaits ! pensa-t-il."
Lorsque les portes de Riga s'ouvrirent aux armées chrétiennes, c'est une population heureuse que le Grand Maitre trouva. Une population qui célébra leur arrivée avec une joie clair et manifeste. Escorté par deux régiments de fiers chevaliers, le Grand Maitre sourriait à la foule, dans leurs yeux il pouvait lire clairement l'espoir que représentait sa grande armée.
Mais l'heure n'était pas encore à la guerre mais à la célébration du Christ. La première destination du Grand Maitre fut la grande cathédrale où il y retrouva l'archeveque qui l'attendait avec impatience. Ensemble ils prièrent et dans la nuit ce fut toute une ville qui suppliait Dieu de leur offrir la victoire.
On dit que leurs prières furent tellement fortes que le commandant lithuanien en charge du siège de Riga trembla toute la nuit dans sa tente, terrorisait par la force de la foi des fidèles du Christ...
Lorsque le jour se leva, le Grand Maitre prepara son armure, aiguisa sa lame et donna ordre de rassembler les troupes. Toute la ville s'agita. Dans tous les sens des hommes en armes courraient d'une rue à l'autre. La réponse chrétienne n'allait pas tarder à frapper les forces lithuaniennes. L'effervescence était d'ailleurs la meme dans le camp lithuanien qui présentant l'action des chrétiens s'organisa en toute hate.
Lentement les portes de Riga s'ouvrirent. Puis suivant les ordres précédement donnés par le Grand Maitre, les nombreux archers et arbalétriers sortirent en courant de la ville, collant leurs dos aux puissants remparts de la cité. Puis les cavaliers et chevaliers lourdement équipés firent leur apparition se tenant en ligne. Entre eux vougiers, guerriers et hommes d'armes, autant d'hommes qui refroidirent l'ardèrent de bien des paiens.
On raconte en effet que face à l'ardeur et à la confiance que les chrétiens dégagés, nombreux furent les Lithuaniens qui prirent soudainement conscience de la puissance irrésistible du Christ et prirent la fuite, brulant ensuite leurs idoles. Mais les plus fermement décidés à poursuivre leurs insultes au Dieu unique restèrent eux pour combattre.
Inspiré par Saint Jacque lui meme, ditons, le Grand Maitre de son puissant bras droit leva une croix vers le ciel. Il hurla devant toutes ses troupes la gloire de Dieu et du Christ puis seul, une croix dans une main et une épée dans l'autre il chargea seul les hordes paiennes, les rayons du soleil se reflètant sur son armure resplendissante. Face à un tel courage, il fallut peu de temps pour que le Grand Maitre soit rejoint de centaines d'autres cavaliers et chevaliers, eux meme suivit par des centaines d'hommes en armes courant vers leur salut et se battant pour la plus juste des causes.
Lorsque soudain avec une violence sans pareilles la vague de cavaliers et de chevaliers percuta l'infanterie paienne de plein fouet. Les soldats du Christ purent entrer profondément dans les lignes ennemis, le combat faisait rage et rien ne semblait pouvoir arreter les fervents fidèles de Dieu.
A peine les soldats à pied avaient-ils rejoint la bataille que déjà les lithuaniens s'enfuyaient, retournant dans leurs sombres forets.
Bien vites les dernières troupes lithuaniennes restantes furent piétinées par la force incroyable des forces chrétiennes qui en ce jour avait réussi avec l'aide clair de Dieu à libérer la ville de Riga de l'étau paien. Mais meme si la ville est à présent libre, nombreuses sont les forteresses et cités à attendre la meme aide car la guerre de Livonie est loin d'etre achevée...