Au Temps des Diadoques
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Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
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 [AB2] (-260) - Guerre de Numidie

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Olympos
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MessageSujet: [AB2] (-260) - Guerre de Numidie   [AB2] (-260) - Guerre de Numidie EmptyDim 2 Sep - 7:12

-260 Guerre de Numidie

Siga, capitale des Massaessyli - Début du printemps -260

La musique stoppa brutalement ! D'un déhanchement aussi lascif que suggestif la danseuse s'immobilisa dans le bruissement subtil des sequins qui la ceignait.
Levant lentement et gracieusement la tête, elle regarda le roi Jugurtha et son invité d'honneur Himilcon, stratège glorieux de Carthage.
-"Décidemment, roi Jugurtha, je préfères mener campagne avec toi qu'en Epire" déclara d'un air entendu le général punique.
-"Je suis fier d'honorer mes alliés de Carthage mon ami. La Numidie est, pour ses amis, pleine de trésors comme Sophosnibé", répondit le souverain Numide en caressant sa barbe, non sans dévisager d'un regard gourmand la danseuse. Puis il frappa dans ses mains et musiciens, danseuses et serviteurs quittèrent la salle rapidement.

La réception des chefs de l'armée carthaginoise avait été somptueuse ! Festivités, courses de chevaux, épreuves de luttes et de lancer de javelots, festins, danses. Le roi Jugurtha avait déployé tout le faste de sa cour pour accueillir dignement ses alliés et préparer la campagne qui s'annonçait.

-"Nos deux armées peuvent progresser en parallèle en Muxitani. Une fois cette province conquise, nous marcherons sur Maxyes et Cirta la capitale de Zalelzan..." commença Jugurtha.
Le conseil se prolongea tard dans la nuit....



Rive est de l'Ampsaga - Printemps -260

Le jeune Gaia, fils cadet de Jugurtha et commandant nominal (il n'avait que 12 printemps) de la garde de son père stoppa, d'une simple pression des talons, son cheval richement harnaché à côté du roi.
Comme tous les enfants de la noblesse numide, le jeune prince savait monter à cheval comme un centaure.
Le roi Jugurtha était en conversation avec Himilcon. Tous deux contemplait leur puissante armée franchir les eaux boueuses de l'Ampsaga. La rivière marquait la frontière entre les terres Massaessyli et les terres Massylli.

Si les cavaliers numides de l'avant garde avaient franchis depuis longtemps le gué et s'étaient répandus dans le pays sans grande opposition, c'était maintenant au tour de la cavalerie lourde carthaginoise de traverser. L'infanterie suivait, en colonnes interminables.
-"Un moment historique, mon ami !" précisa le souverain Massaessylli. Himilcon acquiesca.
-"Zalelzan cherchera à éviter la bataille s'il est aussi malin qu'on le dit. Je crois que nous avons été prudents de laisser de fortes troupes derrière nous. Les Gétules et même les Garamantes ont déja lancés des raids sur tes terres, Roi Jugurtha".
Le Numide partit d'un grand rire;
-"Ces gétules des clans du désert sont merveilleux ! Je les payent pour qu'ils lancent des rezzous chez Zalelzan, ce qu'ils font avec application. Et ils font de même chez moi, quand Zalelzan les couvrent d'or !"



Le soir de la même journée à quelques stades des gués de l'Ampsaga - Tente du roi Jugurtha.

-"Ah ! Voici Sophosnibé ! Danses déesse ! Et que ta beauté nous fassent oublier les fatigues de la journée et surtout celles à venir".
Le souverain Massaessyli manifestait ainsi bruyamment son enthousiasme, comme à chaque fois que la danseuse se produisait. Il avait d'ailleurs interdit qu'elle ne danse pour d'autres...

De l'autre côté de la tente où toutes les deux coudées étaient postés les gardes de l'Aguelid, Himilcon se rembrunit. Pour autant que le spectcale soit plaisant et pour autant que Sophosnibé lui ai laissé de doux souvenirs nocturnes, il n'appréciait guère ses divertissements au bivouac.
"La campagne requiert toute notre attention" pensait il. "Sans doute est ce là coctume royale d'avoir sa cour avec soi..." ruminait il désabusé...

La musique s'élevait déja. Lentement Sophosnibé, mains jointes, ondula dans le bruissement des sequins d'or de ses parures. Puis le rythme s'accéléra, tandis qu'elle se déhanchait avec grâce.
Comme hypnotisée, l'assistance la contemplait. Consciente d'être la cible de tous les regards et de toutes les envies de cette assemblée de mâles, elle se fit magnétisante comme jamais.
Ses regards langoureux allèrent au roi. Jouant avec ses voiles elle tourna sur elle même juste devant Jugurtha, puis continuant sa danse s'éloigna de lui, ensorcelant l'assistance.

"Chienne ! Tu m'as tué !!" L'Aguelid s'était levé, son regard hébété et incrédule contemplant le manche du poignard qui saillait de sa poitrine.
Gardes et courtisans se précipitèrent sur le roi qui s'abbattait tel un géant foudroyé.

Himilcon avait jaillit ! Bousculant l'assemblée il sortit à la poursuite de Sophosnibé qui, déja, s'était perdue dans la nuit.
"Ba'al ! C'est ton plaisir de tuer les rois. Mais laisses moi celle ci!".
Le terrible dieu de Carthage n'entendit pas sa supplique*. La meurtrière, profitant de la confusion et, sans doute avec quelques complicités, s'était volatilisée...

L'assassinat de l'Aguelid Jugurtha sema le trouble dans l'armée, mais Himilcon, d'accord avec Naravas, le principal officier du souverain défunt, annonça dès le lendemain que Juba, le fils ainé de l'Aguelid était maintenant roi et que Carthage le reconnaissait comme souverain légitime de la Numidie.
Son jeune frère Gaia, prendrait le commandement de l'armée, conseillé par Navaras et Jugurtha.

Mais toute succession innatendue génère des complications.
Aussi les 2 généraux durent ils déployer une grande énergie pour calmer le royaume Massaessyli et assurer le trone de Juba. Et ce d'autant plus que certaines tribus Gétules,mais aussi Garamantes menaient sans cesse de brutales incursions sur les terres Massaessyli.

L'armée n'avança donc pas trop en terre Massylli.
Deux grands camps furent construits sur les bords de l'Ampsaga et des partis de reconnaissances envoyés dans la province de Muxitani qui s'étendait devant les forces de Himilcon et de Navarras.

Enragés parl'assassinat de leur Roi,les Massaessyli se livrèrent au pillage, tant par gout naturel que par vengeance. Mais ces opérations leur coûtèrent cher car Zalelzan les harassait sans cesse, aidé par de nombreuses tribus berbères stipendiées par on nesait trop quelles promesses.

La campagne de printemps se passa donc ainsi. Mais, la situation dans le royaume Massaessyli calmée, il était fort probable que Navarras et Himilcon reprennent leur marche en avant en terre Massyli...



*Sophonisbé en pPhénicien = Çafonba'al , «Celle que Baal protège»
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MessageSujet: Re: [AB2] (-260) - Guerre de Numidie   [AB2] (-260) - Guerre de Numidie EmptyDim 2 Sep - 7:14

"Juba ! Juba !" Les acclamations des guerriers Numides et Carthaginois accompagnèrent le jeune Aguelid des Massaessyli jusqu'à la tente royale, sise au milieu du camp.

A la tête de sa garde aux chevaux harnachés d'or, le jeune souverain venait de mettre en fuite un parti de Massyli venus poursuivre jusqu'aux portes du camp des fourrageurs Massaessyli.
Pourtant, tandis qu'il descendait de sa monture et en jetait les rènes à un esclave, le roi Massaessyli fulminait.

L'été touchait à sa fin et aucun engagement décisif n'avait permis de défaire Zalelzan. Ce dernier, jouant fort habilement du terrain et de sa connaissance du pays avait réussit à leurrer la puissante armée d'invasion et à lui causer des pertes sensibles par son harcèlement continu.
Pour autant qu'on saches, l'armée ennemie n'était constituée que de cavalerie. Le souverain Massyli et son stratége Capussa avaient laissés leur infanterie derrière les murs de Cirta et dans les montagnes.
Face à une telle mobilité, la lourde armée punique n'avait pu être très efficace et ce sont donc plus souvent qu'à leur tour que les cavaliers de Juba avaient du donner.
Himilcon, le stratège carthaginois voulait absolument sécuriser la province de Muxytani avant de marcher sur Cirta devant laquelle son infanterie d'assaut et ses équipages de siège pourraient donner leur pleine mesure.
Mais voila, ils avaient ainsi passés l'été à essayer de contrôler cette terre face à une armée insaisissable...

"Ce n'est pas cette année que la tête de Zalelzan sera tranchée. Je ferais mieux l'an prochain Père" implora en une prière muette le jeune prince.


Quelques jours plus tard, l'hiver arrivant, l'armée Numido-Punique repassa l'Ampsaga.

Du haut d'un djebel voisin l'Aguelid des Massyli, Zalelzan, contemplait le retrait de ses ennemis. Non loin de lui, au milieu de sa suite se tenait Sophonisbé.
Le souverain Massyli se retourna sur sa selle :
-"Sophonisbé ! Ton prénom se dit bien Çafonba'al , «Celle que Baal protège» en phénicien, il me semble ?".
Et comme la danseuse acquiescait,le roi conclut ;
-"Carthage et mon cousin Juba pourront en dirent de même de mes terres à présent !"
Et son rire descendit comme un torrent de montagne du sommet du Djebel pour résonner dans la plaine où les dernières volutes de poussières, soulevées par les dernières colonnes de cavaliers qui quittaient les terres de Zalelzan, finissaient de retomber...
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MessageSujet: Re: [AB2] (-260) - Guerre de Numidie   [AB2] (-260) - Guerre de Numidie EmptyDim 2 Sep - 7:18

Pendant tout l'hiver, les diplomates ne furent guère sur les routes. Les marchands d'armes et les pillards si !

Tandis que Carthage bloquait les côtes Massyli et empêchait tout commerce, les partis de pillards Gétules et Garamantes des deux camps razzièrent aussi bine la province de Muxytani (royaume Massyli) que les terres Massaessyli.
Certains avaient touchés l'or de Zalelzan. D'autres celui de Juba. Et d'autres encore s'abbataient sur les malheureux royaumes Numides par simple goût du pillage !
Les pillages Gétules, ceux des Massaessyli, l'assassinat de Jugurtha, ainsi que les actions des partisans des deux protagonistes cristallisent de plus en plus les haines et rancoeurs.

Dans chaque royaume, nul n'est plus certain que son voisin n'en tient pas pour l'autre camp où que son frère va combattre pour l'autre Aguelid...
On rapporte que des orateurs parcourent les terres de Juba en glorifiant Zalelzan et en stigmatisant le déshonneur de Jugurtha et de ses fils.
D'autres disent que nombre de prisonniers Massyli de la dernière campagne sont rentrès dansleurs clans, chargés d'or et glorifiant le jeune roi guerrier Juba...

Tandis que, de part et d'autre de l'Ampsaga les armées se préparent à rentrer en campagne dès le printemps, la situation devient compliquée en Numidie, ravagée par ce conflit interne.

Mais les échos de ce conflit se trouvent également par delà les frontières de Numidie. A Carthage, toute la cité bruisse de l'échec dela campagne du pourtant expérimenté Himilcon et de la révolte des mercenaires à Gaddes. Tanit à voulu, dans sa grande bonté, que ces cavaliers Massyli fusssent en garnison en Ibérie et pas à Carthage même ! Que se serait il alors passé ?

De l'autre côté de la Méditerranée, on parle également beaucoup des affaires de Numidie. Tous connaissent la position de la diplomatie romaine.
Mais, après les élections annuelles, il semble que l'opinion ai quelque peu changée sur le forum...

Ainsi, il se murmure que, au cours de l'hiver, juste après les éléctions annuelles, l'un des nouveaux tribuns de la plèbe, Lucius Décumius fit un vibrant discours aux comices curiates.
Il s'étonnait de la position des consuls et de plusieurs sénateurs importants au sujet de la guerre intérieure de Numidie.

"Qu'avons nous à voir là dedans ? N'avons nous pas, voici quelques années, signé un traité avec Carthage ? Traité que nous n'honorons guère !
Ceux qui condamnent le jeune orphelin Juba sont sans doute grassement rétribués par l'assassin Zalelzan !" etc.
Les comices curiates applaudirent ces propos, huant les riches sénateurs assoiffés d'argent !

Ce discours fut repris au Sénat par plusieurs sénateurs de la faction Fabii.

Commença, alors, une période de querelles politiques dont Rome à le secret !


Mais, avec le printemps, c'est sur les rives de l'Ampsaga, vers les milliers de cavaliers et de guerriers que les regards du monde vont se tourner...
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MessageSujet: Re: [AB2] (-260) - Guerre de Numidie   [AB2] (-260) - Guerre de Numidie EmptyDim 2 Sep - 7:19

Fuyant à travers le djebel, escortée simplement de quelques cavaliers, Sophonisbé chevauchait vers l'orient. Son chemin et celui de l'Aguelid Zalelzan seraient maintenant différents...
Les dieux avaient étés défavorables au Roi Zalelzan.

Déja abandonné par ses alliés, opposés à des forces deux fois plus nombreuses que les siennes, ses caisses quasiment vides, il venait également affronter le verdict des armes. Complètement défavorable....

Pourtant tout avait bien commencé, puisque l'ennemi avait séparé ses forces et progressait depuis Tiddis (au nord) pour les Carthaginois et en traversant l'Ampsaga à l'ouest pour les Massaessyli.
Confiant en les défenses de sa capitale et en l'appât du gain que ses pièces d'or avait causées chez certaines unités mercenaires carthaginoises, l'Aguelid des Massyli tourna son armée face au fils de Jugurtha.

Zalelzan et son général Capussa savait disposer de la supériorité numérique et de la connaissance du terrain, aussi marchèrent ils promptement sur Juba et son stratège Navarras.
Mais les Massaessyli se dérobèrent. Tirant la leçon de la campagne de l'an passé, ils avaient concentrés dans leur armée toutes les unités montées disponibles, alors que Zalelzan avait, au contraire, adjoint des archers à pied à ses troupes.
Grâce à de nombreuses sympathies locales et leur supériorité manoeuvrière les Massaessyli évitèrent donc le combat et attirèrent Zalelzan loin de sa capitale.
Arrivée bientôt en vue de la vallée de l'Ampsaga, l'armée de Juba offrit enfin la bataille sur une position favorable à ses troupes de choc. Une plaine sans guère d'obstacles, mais avec quelques collines.
C'est que des messagers avaient atteint quasi simultanément les deux armées. Cirta était tombée !

A peine arrivée devant la capitale de Zalelzan, le stratège carthaginois avait déployé ses machines de guerre, celles là même qui avaient déja jeter à bas les murailles de Arta en Epire. La garnison Massyli ne mesurait pas la puissance de ces engins, ni celle de l'infanterie d'assaut carthaginoise.
Rapidement, la situation devint intenable pour les assiégés. Ils profitèrent néanmoins d'un répit quand une des unités mercenaires carthaginoise, les frondeurs Baléares de Molko, passèrent dans leur camp par une nuit sans lune. L'or de Zalelzan avait convaincus Molko de lier son sort au sien en trahissant ses employeurs...
Il semble également que d'autres unités se soit vu tenter d'une pareille trahison, ainsi on n'évita le pire chez les Hoplites volontairs d'herakles que de peu quand Himilcon fut informé par un officier fidèle aux puniques de la trahison qui se préparait.
Le cmap des Hoplites fut encerclé par les infanteries lourdes africaines et phéniciennes, ainsi que les gaulois et même les Scythes nouvellement arrivés et dont les cris et volées de flêches semaient l'effroi parmi les assiégés.
Les meneurs de la rebellion furent livrés par les autres et jetés dans un bucher dédié à Ba'al Hammon.
Le calme revint ensuite dans le camp carthaginois.

Quelques jours plus tard, par les brèches béantes l'infanterie furieuse des Mercenaires celtes de Lugnatos en tête, l'armée punique prit possession des murailles en moins d'une journée. Le gouverneur de Cirta, Tacfarinas (dont ont dit qu'il aurait été grandement honoré par Himilcon) se rendit.
La vie sauve avait été promise à la garnison et nul pillage n'eut lieu.
Seuls les Baléares de Molkos furent livrés, désarmés par la garnison Massyli.
Himilcon les parqua dans un erg encaissé et fit charger ses éléphants de guerre. Les eaux du cours d'eau se teintèrent de rouge et, longtemps après, la couleur de l'eau resta écarlate.
La capitale Massyli fut investit sans heurts et occupé solidement par Himilcon.

A plusieurs longues journées de là, dans les armées numides qui se faisaient face, les guerriers se préparèrent à une journée décisive.

Zalelzan prit l'initiative et lança ses tirailleurs et cavaliers légers en avant, accabler sous un déluge de traits les Massaessyli. Le rideau de cavalerie légère de Navarras se déroba quant les éléphants Massyli chargèrent dans un tonnerre de barrissements métalliques.
Poursuivant son avantage, Zalelzan fit donner sa garde pour briser définitivement l'armée ennemie.

Mais Navarras, aux côtés de Juba avait un avantage que ne possédait pas son adversaire. La cavalerie lourde carthaginoise et la garde royale que feu Jugurtha avait équipée de lourdes cuirasses de bronze et entrainé à se battre en formation serrée avec des Kontos semblables à ceux des cavaliers lourds Héllènes.
Envoyant ses éléphants bloquer ceux de Zalelzan, il lança ensuite ses cavaliers lourds dans les rangs Massyli. Les agiles cavaliers de Zalelzan n'étaient pas de taille à affronter pareille charge.
L'armée Massyli se débanda rapidement laissant de nombreux prisonniers aux mains de l'ennemi.
Lancée au coeur du combat, la garde de Zalelzan essuya de lourdes pertes avant de pouvoir se tailler un chemin hors de la mélée.

"Mon père aurait apprécié ! Navarras" commenta sobrement le roi Juba au soir de ce triomphe qui lui donnait le contrôle de Muxitani.

On dit que le roi Zalelzan tnete de rallier les troupes qui sont dans les montagnes pour poursuivrela lutte. D'autres disent qu'il est déja en sa province de Maxyes pour préparer sa défense....
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MessageSujet: Re: [AB2] (-260) - Guerre de Numidie   [AB2] (-260) - Guerre de Numidie EmptyDim 2 Sep - 7:21

"Allons mon roi, il importe de garder la vie. Pour garder espoir..."

Capussa, le Stratège Massyli, prit la bride du cheval de l'Aguelid Zalelzan et mena son souverain par une ravine, hors de cette plaine maudite de Tebessa.
Escorté par les survivants de sa garde, L'Aguelid des Massyli profita d'une dernière charge des cavaliers de Masagruda pour échapper à la capture.
Pourtant, les cavaliers de la garde royale de Juba étaient lancés à ses trousses, avides d'apporter sa tête à leur jeune roi.

"Trahit ! J'ai été trahit !" pensait Zalelzan. Il n'y avait pas d'autre explication à ce désastre. Depuis que les Massaessyli avait pénétrés en Maxyes, flanqués des carthaginois d'Himilcon plus au nord, Zalelzan n'avait cessé des les harceler. Laissant ses troupes d'infanterie terrées dans les djebels, il menait raid sur raid contre les envahisseurs.
Frappant comme l'éclair ! Disparaissant comme le vent !! Insaisissable.

Aussi, quand ce matin ces éclaireurs lui avait confirmé que l'armée ennemie qui les poursuivait depuis quelques jours et campait dans la plaine de Tebessa, s'était dispersée pour chercher vivres et fourrages laissant son camp à la garde d'un faible détachement, il avait saisit l'occasion.
Une victoire facile ! un butin important qui renflouerait ses caisses et lui permettrait de solder son armée.

Zalelzan avait alors lancé ses troupes sur le camp Massaessyli. Ses cavaliers avaient pénétrés dans celui ci malgré la résistance de l'infanterie et des archers à pieds de Juba.
Mais, alors que la tente royale de son ennemi était en vue, Zalelzan entendit se répondre plusieurs trompes de guerre, tandis que nombre de ses guerriers désignaient les alentours avec effroi.
Les collines environnantes venaient de se couvrir de toute la cavalerie de Juba, renforcée par les lourds cavaliers de Carthage.
Pris entre les traits des archers du camp et la vague qui descendait vers eux de tous côtés, les Massyli tentèrent de rompre le combat.
Mais en vain ! Ce fut un carnage et seul Zalelzan avec quelques centaines de cavaliers pu s'échapper et se perdre de nouveau dans les montagnes de son pays.


"Qu'ais je fait pour offenser les Dieux !?"
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