Au Temps des Diadoques
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Au Temps des Diadoques

Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
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 [AB2] (-246) - 1ere guerre punique

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Olympos
Dieu de l'Olympe
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Olympos


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MessageSujet: [AB2] (-246) - 1ere guerre punique   [AB2] (-246) - 1ere guerre punique EmptyDim 2 Sep - 8:37

-246 Eté - 1ere guerre punique. Campagne d'Ombrie, batailles du Métaure et de Asculum Picenium

Volaterrae - Etrurie - Milieu de Quintilis (Juillet) :

Les lucumons avaient appelés à la résistance aux envahisseurs ! Mené par les membres les plu séminents de la famille Tarquina, chauds partisans de Rome, la résistance s'était organisée malgré le départ de l'armée du Proconsul Lévinus pour l'Ombrie.

L'armée des barbares celtes, commandée par le prince Insubre Casticcolos s'était répandue dans toute la province, pillant, razziant et assiégeant les nombreuses cités fortifiées d'Etrurie. Mais la plupart d'entre elles résistaient. A l'image de Volaterrae.
Plus de 30 000 barbares sillonnaient l'Etrurie, mais celle ci tenanit bon.... Il en serait ainsi jusqu'à la fin de l'année. Mais c'était ailleurs que se jouait le destin de l'Italie.


Senigallia - Terre des Senons du Pô - Début de Quintilis :

Le consul Manius Otacilus Crassus contemplait la rade de Senigallia depuis le mur est de l'Oppidum. Senigallia, orgueil des Senons, la cité qui avait défiée victorieusement Rome par deux fois voici plus d'un quart de siécle, Senigallia était tombée !

Le consul Crassus n'était pas peu fier de son offensive surprise ! Faisant remonter l'armée proconsulaire de Publius Valérius Levinus il avait, aux premiers jours de l'été, franchit hardiment l'Aesis qui délimitait la frontière.
Surprise, l'armée coalisée du roi Britomar avait tout de même réussit à battre en retraite jusqu'à sa capitale Ravenna.
Le Consul venait d'apprendre que les carthaginois y débarquaient en nombre, on parlait d'une armée de prsè de 50 000 hommes.
Préférant se battre chez l'ennemi, Crassus allait donc se porter à la rencontre de l'ennemi sur le Métaure.



Le Métaure - Fin de Quintilis :

"Gloire à toi ami de Carthage ! Roi d'entre les rois et grand chef des fiers Sénons. Les Dieux t'accueillent comme tu le mérites. Britomar Rix". Un peu ému, le suffète Hannon, se leva.
Depuis la veille et la victoire des troupes de Carthage et de la Ligue de Kyrnos, il n'avait pas quitté le chevet de son vieil et fidèle.
Britomar, le grand roi des Sénons n'était plus ! Il avait été le premier, avaec ses ambacts, à franchir le Métaure et à mener l'assaut. Il était tombé sous les pilums romains. Sa mort avait galvanisé ses troupes qui ouvrirent la voie au reste de l'armée alliée.
Si le consul Crassus s'était savament positionné derrière le Métaure avec plus de 50 000 H, le proconsul Lévinus avait été abusé par une feinte de Amilcar vers les Appenins en direction de Arrezo. C'est dans cette direction que les 36 000 combattants de l'armée proconsulaire avaient marchés. En vain. Ce faisant, ils avaient laissés Crassus aux prises avec près de 80 000 adversaires.

Les Senons et les Venetii avaient été les premiers à charger et, malgré de lourdes pertes avaient fixé les légions de Crassus tandis que toute la cavalerie d'Amilcar et de Hannon traversait à gué à quelques stades de là pour menacer le flanc des romains.

Crassus avait déployé tout son génie militaire et nul doute qu'un autre que lui eut été totalement écrasé ! Mais, la bataille n'en était pas moins perdue et près de 25 000 Romains et alliés étaient hors de combats, tués ou captifs.

Toutefois, la mort de Britomar, roi des Senons et âme de la Ligue de Kyrnos allait procurer un répit aux romains.

Tandis que le jeune Cunomar, héritier du trône Sénon, affermissait son pouvoir en se faisant acclamer à Ravenna par les chefs de clans assemblés, les puniques et les Venetti délogeaient la faible garnison romaine de Sénigallia et passaient l'Aesis, pénétrant en Picénium (partie nord est de la province d'Ombrie).


Asuculum Picénium - 7e mois de l'année romaine (septembre).

"Roma Victrix ! Crassus commande ! Nous tiendrons !"
Tandis que les dernières colonnes des armées romaines se mettaient en marche vers Rome, le consul Manius Otacilus Crassus quittait Caius Octaviis Lépidus, légat de la XIe Légion auquel il venait de confier le commandement des quelques 8 000 hommes qui devaient tenir la cité et sa forteresse.
La bataille de la veille, sous les murs de la ville avait été terrible !
Seuls s'opposaient cette fois romains et carthaginois. Les deux armées étaient à peu près de forces égales, Lévinus ayant rejoint Crassus.
Les centres s'étaient heurtés dans un fracas déchirant et titanesque. A la discipline et souplesse de la formation manipulaire romaine s'opposait la puissance des phalanges puniques et des mercenaires celtes.
Les Légions avançaient même !
Mais, sur les ailes, la faible cavalerie romaine et apulienne fut bien vite balayée par les lourds cavaliers carthaginois et leurs précieux auxilliaires numides et maurétaniens.
Les cavaliers puniques menaçèrent une nouvelle fois les flancs des légions.
Amilcar fit alors charger ses éléphants de guerre. Encore jamais confrontées à ses mastodontes, leslégions vacillèrent devant ce que certaisn légionnaires nommèrent par dérision "les vaches Picéniennes" !
Dès lors, le sort de la bataille était scellée. Laissant près de 15 000 des leurs sur le champ de bataille, les légionnaires retraitèrent en bon ordre.
La poursuite de la cavalerie d'Amilcar ne parvint pas à transformer ce repli en déroute.
Le lendemain, l'armée romaine se repliait sur Reate, à mi chemin de Rome, pour hiverner, tandis que débutait le siège d'Asculum Picénium....

Rome avait subit deux défaites majeures mais l'Ombrie et l'Etrurie n'étaient pas encore au pouvoir des Puniques et de leurs alliés.
Il était certain que, pendant l'hiver, les armées allaient fourbirent leurs armes....
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