Au Temps des Diadoques
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Au Temps des Diadoques

Un temps où la guerre ravage le monde, Un temps où des hommes se déchirent pour le pouvoir, Un temps où des hommes luttent pour l'immortalité, mais aussi un temps de gloire et de triomphes, C'est le Temps des Diadoques
 
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 [AB2] (-246) - Guerre d'Arabie

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Olympos
Dieu de l'Olympe
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Olympos


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MessageSujet: [AB2] (-246) - Guerre d'Arabie   [AB2] (-246) - Guerre d'Arabie EmptyDim 2 Sep - 8:33

-246 Eté - Guerre d'Arabie. Invasion de Himyar.

Début de l'été -246, Est de Himyar:

La soirée était paisible dans la petite bourgade anonyme. Isolée et loin de tout, les soucis du monde ne semblaient pas avoir prise sur elle. La journée avait, comme à son habitude, été des plus paisible: en dehors des collecteurs de taxes, il ne passait jamais personne dans les environs.
Les étoiles, les unes après les autres, commençaient à piqueter la voûte céleste de leur lueur, telles de petites torches allumées au firmament.
Vraiment paisible était ce village. Nul bruit ne s'en élevait. Exception fait de l'auberge située sur la place centrale. Celle-ci était pleine des rires et des chants des paysans qui venaient d'achever leur journée de labeur et profitaient de ce lieu de réjouissances afin de se détendre.
L'ambiance allait bon train: la nourriture circulait, la boisson coulait.
L'évenement du soir n'était cependant pas la dernière récolte. Non plus que la dernière mise à bat d'un bestiau quelconque, non. Ce qui attirait les badauds ce soir était les 3 marchands qui avaient récemment traversé la frontière en provenance de Qataban. Ceux-ci, épuisés, semblaient avoir voyagés durant plusieurs jours, comme si quelque chose les avaient poursuivit.

-"C'était horrible!", disait l'un.
-"Y z'étaient des centaines, non, des milliers! Impossible de les compter!", renchérissait l'autre.
-"Une armée incroyable! Jamais vu ça! Et s'il n'y avait que le nombre... De vrais barbares, des sauvages sans fois ni lois, des sanguinaires!"

L'aubergiste, vieil homme solide à l'honnête bon sens, se voulut rassurant:

-"Allons, ce n'est pas comme si cette armée en avait après nous... D'ou vient-elle d'ailleurs?"

Une voie se fit alors entendre, empreinte d'une fausse cordialité. Elle provenait de l'entrée de la batisse:

-"D'Hadramaout, mon bon. D'Hadramaout, le plus puissant royaume ayant jamais existé!"

Le nouvel arrivant, qui venait de prononçer ses mots s'approcha du comptoir. Il était vêtu de vêtement légers, pratiques. Son torse était protégé par un lourd plastron de bronze et à son côté pendait une courte lame. Bientôt, il fut suivis par une dizaine de compagnons, tous vêtus de la même façon.

-"NOUS venons d'Hadramaout, pour être précis. MAIS ASSEZ DE BAVARDAGES! DONNEZ-NOUS VOTRE OR ET VOS FEMMES!" ordonna t il en éclatant d'un rire dément !


La panique gagna la foule assemblée, comme une onde se répandant à la surface d'un lac. Certains prirent les devants et tentèrent de fuir par une porte dérobée.
Une fois à l'extérieur, ils eurent soudain une vision d'horreur.
Le ciel, si clair il y a peu, était désormais traversé par d'énormes projectiles emflammés projetés depuis une colline voisine. Après un court trajet dans les airs, ceux-ci venaient lourdement s'écraser au sol, répandant les flammes de la mort autour d'eux.

Les rues étaient parcourues en tout sens par des troupes qui se livraient au pillage et au viol. Les enfants, arrachés à leurs mères, étaient enchainés et alignés dans les rues, assis sur le sol pendant que des officiers et chefs de clans passaient entre eux, promesse d'un funeste destin...

Ce triste spectacle continua jusqu'à l'aube. Lorsque le soleil se leva, il n'illumina qu'un lieu couvert de cendres, témoin de la barbarie des conquérants.



Quelques jours plus tard, Zafar, capitale de Himyar:


Depuis le début de la journée, la ville était assaillit.
L'un après l'autre, les quartiers tombaient, sombrant sous le poids des troupes inombrables de la tristement célèbre "armée" d'Hadramaout.
Devant le palais, les derniers détachements de guerriers de Himyar tenaient vaillamment, tentant de retarder l'inévitable...
Sur les marches menant au portique du bâtiment, le roi regardait, ébahit, le spectacle qui s'offrait à lui. Où qu'il posa ses yeux, il ne voyait que mort et désolation. Nul espoir de reprendre la citée n'était admis.
Il se maudit intérieurement pour l'impréparation de son riche royaume. S'il avait su ! S'il avait écouté les rapports des voyageurs et des fuyards de Qataban ! Il pouvait lever une armée qui aurait stoppé les furieux conquérants ! Mais cela n'était plus que conjectures...

Son regard fut soudain attiré par un étrange spectacle qui prenait place dans la rue principale de la ville: Une colonne d'homme lourdement armés avançait.
Il semblait que les troupes d'Hadramaout s'écartaient avec respect du groupe, comme si celui-ci avait contenu en son sein un dieu vivant.
Mais il eut été plus correct d'y voir la garde personnelle du monstrueux roi d'Hadramaout, le tueur sanguinaire. Celui-ci avançait d'un pas léger, comme s'il ne voyait pas les flaques de sang dans lesquelles il marchait, ni les membres arrachés qui bordaient les rues, attendant la venue d'un charognard.

Bientôt, les deux souverains purent se voir l'un l'autre et se contempler.

Lorsqu'il fut certain que son adversaire l'avait vu, le roi d'Hadramaout s'arrêta, revêtit son heaume éteincelant et dégaina son épée. Puis, sans un regard en arrière, il s'élança dans la mêlée et, avec un rire de dément propre à terrifier le plus courageux des hommes, il commença son terrible office: fauchant les vie comme d'autres fauchent le blé.

Face à ce spectacle, la volontée du souverain d'Himyar chancela. En ce moment, affronter le moukharib aurait été suicidaire, tant celui-ci était baigné d'une aura de fou meurtrier.

Sans même un dernier mot pour les derniers guerriers qui combattaient vaillement à ses pieds, il se retourna, appella sa garde... et prit lâchement la fuite.



Fin de l'été -246, dans la ville portuaire de Aden:

Le soleil brillait, haut dans les cieux. Les murailles d'Aden semblaient hautes, il ne faisait pourtant aucun doute dans l'esprit du moukharib qu'elles ne tiendraient pas longtemps. Dans un soupir, il donna ses premiers ordres:

-"Montez les catapultes, plus vite que ça!"

Sur ces mots, les esclaves assignés à ce pénible travail se mirent en action, sou sles coups de fouets, déplaçant les lourdes poutres et les longs cordages.

Soudain, les portes de la ville s'ouvrirent et un cavalier en sortit, arborant les symboles de l réddition.

-"Fausse alerte les gars, ces lâches se rendent", indiqua un des gardes du souverain.

Ces mots furent accueillits avec une joie sans borne au sein des troupes: la guerre était finie.

Aden, la porte de ma mer d'Erythrèe, port riche entre tous, était dans les mains du Mukkharib ! Le commerce vers l'Egypte et la Nubie était maintenant sous son contrôle...
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